Muselier interpelle Marisol Touraine sur le numerus clausus à Marseille
« Une décision inacceptable », « une mesure discriminatoire pour Marseille », Renaud Muselier (photo une) ne décolère pas depuis l’annonce par le ministère de la Santé de n’accorder que 28 places supplémentaires au numérus clausus de la faculté de médecine au lieu des 75 demandées. Le premier vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a donc écrit une lettre à Marisol Touraine pour lui demander de revenir sur sa décision. « Toutes les autres facultés de médecine ont vu leurs demandes acceptées. Personne ne comprendrait que la deuxième ville de France soit mécaniquement moins bien traitée que toutes les autres », relève-t-il dans son courrier. Même protestation du 1er adjoint de la Ville de Marseille Dominique Tian. Cette nouvelle augmentation de 478 places concerne 26 facultés de médecine, dans des régions déficitaires : les universités de Lyon, Saint-Etienne, Besançon, Rennes, Corte, Strasbourg, Lille, Amiens, Paris (VI, VII, XI, XII, XIII, Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines), Bordeaux, Poitiers, Montpellier, Toulouse, Marseille, Nice, Angers, Nantes, de la Nouvelle-Calédonie, mais également de Saint-Denis de la Réunion.
L’hôpital Saint-Joseph dévoile un nouveau traitement de la fibrillation auriculaire
L’unité de rythmologie de l’hôpital Saint-Joseph de Marseille vient de publier une étude sur le traitement de la fibrillation auriculaire (FA) dans le Journal of the American College of Cardiology. L’article expose une nouvelle technique d’ablation de la FA, développée à l’hôpital Saint-Joseph, avec la collaboration du CHU de Nice et celle de l’université du Michigan. Cette technique localise très précisément les foyers électriques des fibrillations. Le cathéter introduit dans les oreillettes est muni de nombreuses électrodes qui enregistrent les signaux électriques intracardiaques. Ils sont retransmis en temps réel sur un écran et analysés visuellement par le rythmologue. Cette méthode permet d’obtenir une cartographie très précise des foyers de fibrillation présents dans les deux oreillettes. Ceux-ci sont ensuite détruits par microbrûlures pour que le patient puisse retrouver un rythme cardiaque normal. Par ailleurs, le nombre de lésions provoquées est moindre par rapport à une procédure classique.
Pour Eurobiomed, les entreprises de la santé embauchent dans la région
Le pôle de compétitivité dédié au secteur de la santé a dévoilé, le 25 janvier dernier, une enquête réalisée en partenariat avec Pole Emploi et la Direccte sur les besoins en compétences des entreprises des régions Paca et Occitanie. 84 % des sociétés interrogées ont recruté en 2016 ou comptaient le faire, et la tendance doit se maintenir en 2017. « Sans pouvoir faire de comparaison directe, rappelons que selon le Credoc, seules 20 à 25 % des entreprises déclaraient qu’elles envisageaient de recruter en 2016 tous secteurs confondus », fait remarquer le pôle dans son résumé. Les profils recherchés sont essentiellement des niveaux bac +5. Les deux tiers des répondants ont réalisé au moins 50 % de leurs recrutements sur le territoire et 9 % ont embauché à l’étranger. La majorité des postes du secteur, pourvus et à pourvoir dans les années à venir, concernent la R&D.
Un nouvel appareil d’échographie pour détecter les cancers de la prostate à la polyclinique du parc Rambot
La clinique aixoise du parc Rambot vient de se doter d’un nouvel appareil d’échographie développé par la PME grenobloise Koelis. Les cancers de la prostate sont détectés à l’heure actuelle grâce à l’IRM (imagerie par résonance magnétique). Lorsque l’image est suspecte, le chirurgien a recours à la biopsie. Le tissu prélevé est ensuite analysé pour rechercher d’éventuelles cellules cancéreuses. Jusqu’à présent, un échographe standard ne permettait pas de visualiser avec précision l’éventuelle tumeur. La biopsie était donc effectuée en aveugle. Avec l’arrivée de Koelis, la précision du geste est améliorée en fusionnant les images de l’échographe et de l’IRM. « Cela permet une précision de prélèvement et de diagnostic très efficace, les zones suspectes décelées lors de l’IRM apparaissent de manière très précise. Elles guident notre geste pour effectuer le prélèvement. Cette technique de biopsie ciblée nous permet d’éviter les prélèvements aléatoires et de savoir avec certitude si le nodule suspect est cancéreux ou pas » constate le Docteur Eric Anfossi, urologue à la Polyclinique du parc Rambot.
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