Le PCF réagit jeudi 21 février dans un communiqué à l’intention du président Macron de dissoudre trois groupuscules d’extrême droite dont le Bastion social. « C’était une exigence portée de longue date par le PCF. Ce groupuscule héritier de l’Action française et du Gud s’est rendu responsable de très nombreuses exactions entre Aix et Marseille » observe le Parti communiste qui évoque une série d’événements : « agression de militants progressistes et antifascistes, tentative d’incendie du local du PCF à Aix, menaces de mort sur un député socialiste, attaque d’un cercle du silence organisé par des militants des droits de l’homme, insultes et menaces xénophobes, antisémites, racistes dans l’espace public, défilés le jour anniversaire de l’accession d’Hitler au pouvoir… »
Le PCF demande l’application rapide de cette mesure de dissolution et la fermeture immédiate des locaux du Bastion social à Aix et à Marseille, « véritables lieux de confluence des haines qui rongent notre société. »