« Les déclarations extrémistes de Christian Estrosi et de Xavier Bertrand sur les réfugiés empêchent désormais le Front républicain ». C’est la déclaration de Jean-Christophe Cambadélis, au journal Libération, qui a mis le feu aux poudres lundi 14 septembre. Le premier secrétaire du Parti Socialiste s’est fermement opposé à un possible retrait du PS en faveur des Républicains au second tour des élections régionales (si le PS arrivait troisième). Renaud Muselier, député européen et ancien ministre a condamné ces propos. Il s’est exprimé, le même jour, dans un communiqué : « Tête de liste en Paca derrière le député-maire de Nice, je peux témoigner en tant qu’ancien président de l’Institut du monde arabe (IMA) que Christian Estrosi s’inscrit dans le respect le plus strict des valeurs d’égalité, de fraternité et de liberté de notre République ainsi que dans le respect du principe de laïcité et de tous les cultes. Il en est bien évidement de même pour Xavier Bertrand ».
Renaud Muselier estime que le PS « joue au pompier-pyromane en niant l’inquiétude que suscite chez les Français la crise des migrants, en y apportant aucune réponse politique claire et en évoquant dès aujourd’hui un Front républicain dans la perspective des élections régionales ». Les prochaines élections régionales en Paca ne devraient donc voir aucune fusion entre le Parti Socialiste et les Républicains au second tour. A priori, il ne sera pas non plus question de désistement de la part du PS qui espère pouvoir compter sur une unification de la gauche.