Un mois et un jour après le dramatique écroulement , Envoyé spécial de France 2 revient sur l’état du logement marseillais , jeudi 6 décembre à 21h. Une semaine plutôt , sur la même chaîne, la sénatrice socialiste Ghali s’exprimait, depuis le môle J1 de Marseille à propos des relations franco-algériennes. Dans le cadre d’une enquête de France 5 sur les gangsters de la République le président Muselier rappelait comment l’ancien maire Gaston Defferre confiait au personnel municipal l’entretien de son voilier, Palynodie. Il commente : “Aujourd’hui, un élu agissant ainsi, c’est la prison direct !” Aux côtés de onze homologues, sur treize), le président du Sud incite l’Etat à adapter son discours aux souffrances des populations. Cet appel est paru dans L’Opinion.
Selon Le Monde, “la vengeance sera au cœur du procès pour association de malfaiteurs en vue de commettre des meurtres en bande organisée ” qui s’ouvre le 3 décembre (ce lundi), devant le tribunal correctionnel de Marseille . Une semaine d’audience pour juger l’un des épisodes les plus sanglants de la guerre des “Blacks” et des “Gitans”, en vue de dominer le narco banditisme. L’enquête évoque “une nouvelle recomposition du milieu“, avec l’irruption d'”une bande de l’étang de Berre”.
Première judiciaire
Un autre réseau d’escrocs démantelé entre Marseille et Nice, rapporte Le Point. Six cents faux permis de conduire auraient ainsi été délivrés, sans que le candidat ne subisse lui même l’épreuve du code de la route. Un complice la passait à sa place. Le même hebdomadaire salue cette première judiciaire : le capitaine américain d’un navire de croisière épinglé en mars dernier à Marseille avec du fioul lourd trop polluant, été condamné à cent mille euros d’amende pour pollution de l’air. Une partie de la punition sera réglée par Carnival , leader mondial de la croisière. Challenges ajoute qu’en embarquant à Barcelone 900 tonnes de ce carburant toxique, le vaisseau Azura économise plus de 20 000 €.
Vosges matin déplore le “relogement au compte-gouttes”, laissant des centaines de familles sans domicile fixe. L’Obs s’indigne qu’une centaine de ménages abrités à l’hôtel aient dû quitter les lieux, afin d’héberger les participants d’un congrès vétérinaire. RTL fait écho aux doléances d’une association (collectif du 5 novembre) qui réclame la démission de toute la municipalité . Mediapart se demande comment la ville de Marseille , possédant trois des immeubles insalubres, ait ainsi pu “les laisser se délabrer “. Aux yeux du Canard enchaîné, le maire a beau “s’être dégagé de toute responsabilité dans l’effondrement , sa fin de carrière ne s’en trouve pas moins par terre“.
Libération considère que la gestion par la mairie de cette crise alimente la panique, avec des évacuations tous azimuts. Certains bailleurs, pourtant fortunés, laissant aux contribuables la charge du relogement. Ce parc locatif indigne aurait rapporté 150 à 190 millions aux propriétaires – incluant de l’argent public, via les aides nationales.
Ferme contrôle
Ministre du logement (marseillais), Julien Denormandie promet 240 millions, et il se dit , poursuit Libé, “très ferme sur le contrôle” et la chasse aux abus. La Croix confirme ce “suivi quotidien méthodique” en préfecture, voire de possibles réquisitions pour offrir un toit à quelques 1500 délogés.
Huffington Post pointe en Vaucluse l’apparition de “foulards rouges”, une riposte aux blocages routiers imposés par les gilets jaunes. Issu de cette nébuleuse, un étudiant-entrepreneur de Miramas, Mathieu Blavier. France info , qui cite ce jeune homme de 22 ans comme représentant les gilets jaunes des Bouches-du-Rhône, ne précise pas comment, ni par qui, il a obtenu ce galon. En fin de journée dimanche 2/12 , ce porte parole contesté par ses pairs est introduit sur le plateau de C politique , sur France 5. Il déplore les dégâts commis du côté de l’arc de triomphe. Via Facebook , un ancien camarade de classe , Mike, qualifie Blavier d'”abruti fini”, ne cherchant qu’à “servir ses propres intérêts”.
Le Monde diplomatique de décembre conseille de feuilleter C.Q.F.D. de novembre (numéro 170) avec un article sur les luttes urbaines à Marseille. Titre du reportage :”urbanisme à la tronçonneuse , la Plaine emmurée “, avec ce slogan (faisant écho au graffiti remarqué par H.Nedelec): “plus d’arbres , moins de connards”! Ouest France signale que les agents marseillais des impôts sont menacés de mort à cause des véhicules de “verbalisation industrielle” (Scan cars) dont ils ne sont pourtant pas responsables.
Vacarme
La revue Vacarme (numéro 83 ) répercute un appel à “faire front avec les exilés”, en participant à Marseille le 18 décembre à 18h au rassemblement en faveur de l’égalité des droits et de la liberté de circulation pour les migrants. Une initiative soutenue par quelques deux cents organisations, en France et ailleurs.
Devrait paraître au Journal officiel une mesure adoptée par l’Assemblée nationale, sur proposition du député marseillais Saïd Ahamada. Elle permet aux retraités étrangers, comme les chibanis, de bénéficier dans l’Hexagone de la sécurité sociale. Comme le peuvent les Français partant s’installer au Portugal. Ces anciens cotisants seraient plus de 300 000.
D’après 20 Minutes, ce fut une “valise”. L’Equipe juge l’OM “ridicule”, suite à sa défaite face à Francfort (4-0). En une de ce quotidien , samedi 1er décembre, la silhouette de Luis Gustavo, auteur d’un des deux buts contre son camp. Et ce titre :”Droit au doute”. Conséquence de ce fiasco humiliant, Foot01 prévoit un marché d’hiver mouvementé au vélodrome, mentionnant deux noms de probables partants : Mitroglou et le défenseur Hubocan.
Au Maroc, La Presse et le 360.ma se réjouissent de l’hommage que le Mucem rend cet hiver à Mohamed Kacimi , un créateur ici tenu comme “océanique”. L’Obs soutient que ce plasticien a “inventé un nouveau langage artistique , puisé dans ses racines africaines”. Cet autodidacte a libéré les jeunes du classicisme, les incitant à “sortir de leurs ateliers”.
La revue marseillaise Muscle -3€ tous les 2 mois- avec le Centre International de poésie de Marseille propose le jeudi 13 décembre, à la médiathèque de Bonneveine , un atelier d’écriture.