Les juges viennent d’acorder une allocation pour handicap d’électrosensibilité à une jeune femme de 39 ans. C’est la première décision française qui reconnaît la dangerosité des rayonnements électromagnétiques. A l’occasion de ce jugement, les conseillers régionaux écologistes de Paca rappellent, dans leur communiqué du 26 août 2015, qu’ils ont déjà défendu la création de zones dites blanches, qui seraient des zones faiblement exposées aux ondes. Selon les associations de sécurité sanitaire des technologies sans fil, près de 70 000 Français seraient susceptibles de devoir en bénéficier.
Sophie Camard, co-présidente du groupe des élus régionaux écologistes, et tête de iste aux Régionales pour les Verts réagit à la décision de justice en déclarant qu’« il faut maintenant aller plus loin et concrétiser les projets lancés pour mieux cerner cette pathologie naissante, mettre en place les structures d’accueil nécessaires et offrir un véritable refuge aux personnes souffrant d’électrosensibilité ».
En octobre 2013, une étude de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques avait déjà constaté que Saint-Julien-en-Beauchêne, dans les Hautes-Alpes, était une zone à « très faible rayonnement électromagnétique. » Cette information avait confirmé l’intérêt de créer, dans ce village, un site d’accueil pour les électrosensibles.
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