Le 23 janvier dernier, lors de la conférence de presse qui s’est tenue à l’institut des maladies génétiques Imagine à Paris, les fondateurs de Giptis ont alerté le grand public sur les freins rencontrés par le projet face au désengagement de l’AP-HM d’attribuer un terrain sur le campus hospitalo-universitaire de la Timone. « Depuis, Giptis a vu la communauté médicale, les collectivités, les institutions partenaires, les associations de malades et les entreprises du territoire confirmer leur soutien fort au projet et se mobiliser, se félicitent les fondateurs dans un communiqué. L’équipe les remercie pour leur engagement et leur rôle dans l’avancée du projet. L’appel à soutien a d’ores et déjà obtenu près de 9 000 signatures et près de 200 000 personnes ont vu, lu et partagé les publications de Giptis sur les réseaux sociaux. »
Réunion de travail avant le 9 février
Grâce à cette forte mobilisation, les échanges reprennent avec l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (AP-HM) qui s’est engagée le mardi 30 janvier à organiser au plus tard le 9 février prochain une réunion de travail. « La communauté médicale et scientifique ainsi que l’équipe Giptis accueillent cette proposition positivement » poursuit le communiqué. Toutefois, les fondateurs demandent à l’AP-HM la confirmation ferme et définitive de l’octroi de la parcelle attribuée en 2015. « Il ne reste que 10 semaines pour engager le projet dans le processus d’approbation de la Banque Européenne d’Investissement et confirmer ainsi les 22 millions d’euros auxquels le projet est éligible. Un changement de foncier à ce stade si tardif signifierait : un recul de quatre années pour les malades atteints de maladies génétiques rares, la refonte totale du projet (architectural, économique et financier), la perte de plusieurs millions d’euros et la perte de cette formidable opportunité de financement européen », insiste la même source.