C’est un combat qui fait son retour chaque année, alors que les santonniers s’installent sur les marchés de Noël, et que la 222e édition de la foire aux santons de Marseille vient de prendre ses quartiers sur le Vieux-Port : celui de la labellisation du “Santon de Provence”, fabriqué dans des ateliers provençaux.
L’idée de cette labellisation à travers une indication géographique, portée par l’Union des fabricants des santons de Provence (UFSP) a pour but d’enrayer les contrefaçons venues notamment de Chine. L’UFSP veut cette fois porter le projet devant l’Institut national de la propriété intellectuelle (Inpi).
L’UFSP insiste sur le poids de la filière dans l’économie : « Plus de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires sont générés chaque année, avec un million de pièces vendues à environ 500 000 clients. Ce secteur repose sur environ 150 entreprises, majoritairement familiales et rurales qui emploient près de 700 personnes dans la région » écrit-elle ainsi dans un communiqué.
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