Avec une vingtaine de personnalités politiques, élues, militantes ou citoyennes réunies autour d’une grande table, le message était clair : les écologistes sont rassemblés à l’amorce de la campagne électorale qui débute. Depuis les hauteurs du parc du Pharo, qui offre une vue imprenable sur le port de Marseille, Sébastien Barles, porte-parole d’EELV à Marseille était ainsi entouré de représentants d’Urgence écologie, de l’Alliance écologiste indépendante, de Régions et peuples solidaires ainsi que de la société civile.
Douze personnalités écologistes étaient ainsi présentes autour de Sébastien Barles, parmi lesquelles Lydia Frentzel, conseillère municipale EELV de la ville de Marseille, Christine Juste, porte-parole d’EELV, Nouriati Djambae, conseillère EELV de la Métropole Aix-Marseille Provence, ou encore Victor Hugo Espinosa, président d’Ecoforum et représentant de la société civile.
Rassembler autour de l’écologie
A défaut de s’opérer avec la gauche, le rassemblement prôné est ainsi celui de l’écologie, un thème qui peut « ramener vers les urnes des citoyens déboussolés » selon Sébastien Barles. Ce sera cette « écologie pragmatique et radicale » qui constituera le socle de la campagne écologiste. « Aujourd’hui, l’heure est venue, affirme-t-il. L’heure est à l’écologie, Marseille a tous les atouts pour devenir une ville résiliente et qui s’adapte au changement climatique ».
Souhaitant prendre de la hauteur quant aux jeux d’appareils, M. Barles déclare que « le vrai clivage n’est plus entre droite et gauche, mais terriens contre destructeurs », ajoutant « combattre les productivistes de droite comme de gauche ». Sur la base de cette écologie radicale, il compte mettre des idées sur la table. « Nous voulons proposer un contrat aux Marseillais, adapté aux urgences de la ville ». Une radicalité sur la question écologique qui rendrait donc impossible toute forme d’union des gauches.