« La vision de l’écologie n’est pas la même »
Exit donc, les négociations avec les formations du Mouvement sans précédent (MSP), dont le porte-parole d’EELV s’était pourtant fait l’émissaire. « L’écologie pragmatique mais radicale que l’on met, n’est pas forcément celle qu’ils vont porter eux » déclare-t-il ainsi à l’adresse des membres du MSP, qu’il définit comme « des partenaires, pas des adversaires », affirmant que : « notre vision de l’écologie n’est pas la même. C’est une des raisons de pourquoi nous avons pris nos distances ».
Sébastien Barles a également évoqué des divergences sur des questions de méthode, qui selon lui faisaient peser un « risque d’enlisement » sur une éventuelle union qu’il juge comme « un cartel des gauches, à faire fuir les citoyens ». Toutefois, le porte-parole n’ignore pas qu’il aura besoin de rassembler au-delà des mouvances écologistes s’il entend gouverner la ville : « nous avons vocation à gouverner cette ville ensemble (ndlr : avec les partenaires du MSP). On sait très bien qu’on ne gagnera pas seuls ».
Une unité qu’il renvoie désormais entre les deux tours : « on ne va pas faire une fusion au forceps de second tour avant le premier tour » explique-t-il, en indiquant qu’il fondera cette éventuelle union « sur la base d’un contrat avec ceux qui seront convertis à nos mesures d’urgence, qui seront d’accord avec notre projet ». Une façon de dire que les écologistes ne transigeront pas avec la ligne radicale de leur projet, invitant tous ceux qui adhèrent à celui-ci à les rejoindre avant le premier tour.