La mairie de Fos-sur-Mer a validé mardi 4 mars un dispositif de médiation présenté par élus, médiateurs et équipes du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) et de l’association Centre social fosséen. Une décision qui fait suite au diagnostic local de sécurité mené par le CLSPD et dont les résultats avaient été rendus le 30 mai 2018. Ce diagnostic, a été établi d’après l’analyse d’entretiens menés auprès des acteurs locaux et institutionnels, des incidents et remontées, et un questionnaire d’enquête auprès d’un échantillon de 558 foyers d’administrés.
En confiant le portage de ces nouvelles missions de médiation à l’association Centre social fosséen, en étroite collaboration avec le CLSPD, la Ville a pour objectif de maintenir le dialogue entre les habitants, et de désamorcer les tensions en diminuant le sentiment d’insécurité.
La médiation, un outil de prévention
« La médiation sociale s’avère être un outil de prévention et de gestion des conflits indispensables auprès de la population fosséenne caractérisée par son seuil de tolérance très bas et son sentiment d’insécurité très élevé », explique Christian Pantoustier, adjoint délégué à la Prévention, la Médiation et la Sécurité. Le dispositif prévoit un travail de terrain qui sera assuré par trois médiateurs (3e recrutement en cours), qui devront travailler au cœur des quartiers identifiés à la rencontre de la population pour créer du lien et faire diminuer le sentiment d’insécurité. En été, ils seront tenus d’assurer leur mission jusqu’à une heure du matin, « période où il convient d’être particulièrement vigilant » précise le communiqué. « Nous nous donnons un an pour évaluer ce dispositif », a conclu le maire de Fos-sur-Mer Jean Hetsch (PS).