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A l’initiative du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, l’Union des Annonceurs (UDA), l’Association des Agences Conseil en Communication (AACC) et l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) ont signé le 6 mars dernier une charte par laquelle ils s’engagent à agir contre les stéréotypes sexuels, sexistes et sexués dans la publicité.
Non aux publicités stéréotypées
A la suite d’une mission confiée au CSA le 27 janvier 2017 concernant « le respect de la dignité de toutes les personnes et à l’image des femmes qui apparaissent dans ces émissions publicitaires », le CSA avait publié en octobre 2017 une étude sur l’image des femmes dans la publicité télévisée.
Dans la foulée de cette étude, le CSA a rencontré les professionnels du secteur : l’Union des Annonceurs (UDA), l’Association des Agences Conseil en Communication (AACC) et l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP).
“Cette concertation a permis d’identifier les engagements nécessaires pour faire bouger les codes publicitaires et la charte, approuvée par tous les acteurs du secteur, en est le premier résultat”, se félicite le CSA dans un communiqué.
L’objectif est de faire progresser l’image des femmes dans les publicités, en les présentant sous des rôles valorisants plutôt que de les confiner au second plan voire à des situations dégradantes… Ce qui est encore trop souvent le cas, constate l’étude précitée.
Moins de stéréotypes pour mieux vendre?
Si l’éthique ne suffit pas à faire bouger les lignes, les attentes de la société pourraient toutefois pousser les marques à agir. Selon Jean-Luc Chetrit, directeur général de l’UDA, “les Français aujourd’hui réclament des marques qu’elles s’engagent pour respecter la diversité de la société.[…] Les marques qui ne représentent pas les stéréotypes vendent 25% de plus que les autres“, souligne le représentant des annonceurs.
Lire la charte contre les stéréotypes dans la publicité
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