Emmanuel Macron sera bien présent ce lundi 24 juin 2019 à la mi-journée pour la clôture du sommet qu’il avait lui-même initié à Tunis début 2018, puis confirmé à la fin de l’été dernier en annonçant, devant la conférence des ambassadeurs, que le rendez-vous se déroulerait à Marseille. Le président de la République revient donc au Pharo où il devrait également déjeuner avec les participants, mois d’un an après avoir déjà organisé une réunion internationale. C’était avec Angela Merkel lors d’une réunion bilatérale. Le déplacement présidentiel, dix jours après la visite remarquée de son épouse Brigitte Macron, ne manquera pas d’être analysé alors que les spéculations sur le candidat d’En Marche aux prochaines élections municipales vont bon train.
Macron consulte les personnalités locales
Le président de la République a d’ailleurs surpris tout son monde en arrivant dès dimanche soir à Marseille. Aperçu sur la Corniche près de la plage des Catalans, il s’est rendu à pied au restaurant le Peron où il devait diner avec une trentaine de personnalités locales selon La Provence. « À l’occasion de sa venue au Sommet des deux rives le président de la République a souhaité rencontrer des acteurs économiques, sociaux et culturels de Marseille pour échanger avec eux » explique l’Élysée cité par Le Figaro. Et selon La Provence, avant de se rendre au Sommet des deux rives, Emmanuel Macron doit notamment rencontrer ce lundi matin Jean-Claude Gaudin et le président de la Région Sud Renaud Muselier
5+5 déjà à Marseille en 2014 et 2016
Le Sommet des deux rives – Forum de la Méditerranée entre dans le cadre des rencontres du Dialogue 5+5 qui regroupe les pays de la Méditerranée occidentale, et qui a été instauré en 1990 à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères tenue à Rome, avec l’objectif d’engager un processus de coopération régionale. Le « Dialogue 5+5 » regroupe l’Espagne, la France, l’Italie, Malte, et le Portugal pour la rive nord, ainsi que l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie pour la rive sud.
Deux sommets 5+5 se sont déjà tenus à Marseille au cours des dernières années, l’un portant sur l’éducation en 2014 et l’autre réunissant les ministres des Affaires étrangères en 2016.
Patricia Ricard chef de file de la société civile française

Cette fois l’ouverture à la société civile est particulièrement marquée avec des forums thématiques ouverts qui ont ponctué les préparatifs dans les différents pays engagés dans les travaux du sommet. Et surtout avec la mobilisation à travers 100 personnalités, les Cent. La chef de file française des 10 Français engagés n’est autre que Patricia Ricard, la présidente de l’Institut océanographique Paul Ricard spécialisé dans la préservation de la biodiversité marine. Autres personnalités connues des métropolitains d’Aix Marseille Provence : Tarik Ghezali, le créateur de Marseille Solutions et actuel dirigeant de La Fabrique du Nous et Samir Abdelkrim créateur de l’événement Emerging Valley et spécialiste de l’économie émergente africaine.
La société civile remettra une série de propositions aux Etats lors du sommet dont les retombées pourraient être d’ordre très diverses : actions collectives, projets concrets d’infrastructure, suggestions de politiques publiques communes,concepts communs, des institutions à créer, des appellations méditerranéennes, régulations à porter et à appliquer conjointement dans les organisations internationales, etc. Aix Marseille Université par la voix de son président Yvon Berland en partenariat avec la conférence des présidents d’universités a par exemple pris l’initiative de remettre « une déclaration des recteurs et présidents d’universités de l’espace 5+5. »
« De manière générale, il peut s’agir de lancer des initiatives complètement nouvelles, de relancer des projets oubliés ou de reproduire à l’échelle multilatérale des pratiques bilatérales qui fonctionnent et donnent des résultats tangibles » observe le ministère des Affaires étrangères. « Le processus de sélection des initiatives s’attachera à mettre également en avant, les initiatives développées par la rive Sud et dont pourraient s’inspirer les cinq pays de la rive Nord. »
Emmanuel Macron sera bien présent ce lundi 24 juin 2019 à la mi-journée pour la clôture du sommet qu’il avait lui-même initié à Tunis début 2018, puis confirmé à la fin de l’été dernier en annonçant, devant la conférence des ambassadeurs, que le rendez-vous se déroulerait à Marseille. Le président de la République revient donc au Pharo où il devrait également déjeuner avec les participants, mois d’un an après avoir déjà organisé une réunion internationale. C’était avec Angela Merkel lors d’une réunion bilatérale. Le déplacement présidentiel, dix jours après la visite remarquée de son épouse Brigitte Macron, ne manquera pas d’être analysé alors que les spéculations sur le candidat d’En Marche aux prochaines élections municipales vont bon train.
Macron consulte les personnalités locales
Le président de la République a d’ailleurs surpris tout son monde en arrivant dès dimanche soir à Marseille. Aperçu sur la Corniche près de la plage des Catalans, il s’est rendu à pied au restaurant le Peron où il devait diner avec une trentaine de personnalités locales selon La Provence. « À l’occasion de sa venue au Sommet des deux rives le président de la République a souhaité rencontrer des acteurs économiques, sociaux et culturels de Marseille pour échanger avec eux » explique l’Élysée cité par Le Figaro. Et selon La Provence, avant de se rendre au Sommet des deux rives, Emmanuel Macron doit notamment rencontrer ce lundi matin Jean-Claude Gaudin et le président de la Région Sud Renaud Muselier
5+5 déjà à Marseille en 2014 et 2016
Le Sommet des deux rives – Forum de la Méditerranée entre dans le cadre des rencontres du Dialogue 5+5 qui regroupe les pays de la Méditerranée occidentale, et qui a été instauré en 1990 à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères tenue à Rome, avec l’objectif d’engager un processus de coopération régionale. Le « Dialogue 5+5 » regroupe l’Espagne, la France, l’Italie, Malte, et le Portugal pour la rive nord, ainsi que l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie pour la rive sud.
Deux sommets 5+5 se sont déjà tenus à Marseille au cours des dernières années, l’un portant sur l’éducation en 2014 et l’autre réunissant les ministres des Affaires étrangères en 2016.
Patricia Ricard chef de file de la société civile française

Cette fois l’ouverture à la société civile est particulièrement marquée avec des forums thématiques ouverts qui ont ponctué les préparatifs dans les différents pays engagés dans les travaux du sommet. Et surtout avec la mobilisation à travers 100 personnalités, les Cent. La chef de file française des 10 Français engagés n’est autre que Patricia Ricard, la présidente de l’Institut océanographique Paul Ricard spécialisé dans la préservation de la biodiversité marine. Autres personnalités connues des métropolitains d’Aix Marseille Provence : Tarik Ghezali, le créateur de Marseille Solutions et actuel dirigeant de La Fabrique du Nous et Samir Abdelkrim créateur de l’événement Emerging Valley et spécialiste de l’économie émergente africaine.
La société civile remettra une série de propositions aux Etats lors du sommet dont les retombées pourraient être d’ordre très diverses : actions collectives, projets concrets d’infrastructure, suggestions de politiques publiques communes,concepts communs, des institutions à créer, des appellations méditerranéennes, régulations à porter et à appliquer conjointement dans les organisations internationales, etc. Aix Marseille Université par la voix de son président Yvon Berland en partenariat avec la conférence des présidents d’universités a par exemple pris l’initiative de remettre « une déclaration des recteurs et présidents d’universités de l’espace 5+5. »
« De manière générale, il peut s’agir de lancer des initiatives complètement nouvelles, de relancer des projets oubliés ou de reproduire à l’échelle multilatérale des pratiques bilatérales qui fonctionnent et donnent des résultats tangibles » observe le ministère des Affaires étrangères. « Le processus de sélection des initiatives s’attachera à mettre également en avant, les initiatives développées par la rive Sud et dont pourraient s’inspirer les cinq pays de la rive Nord. »