Un nouveau sondage réalisé par l’Ipsos, du 12 au 22 mai, à la demande du mouvement Marseille à coeur emmené par Frédéric Collart (centriste), lui-même candidat, fait état d’un paysage politique particulièrement morcelé à l’instar de la fragmentation politique au niveau national.
A la question, « parmi les listes suivantes, pour laquelle y aurait-il le plus de chances que vous votiez à Marseille, au 1er tour des élections municipales ?» les plus de 800 personnes interrogées (voir le détail et la méthodologie du sondage en bas d’article) répondent en blocs éparpillés. La bi-polarisation de la vie politique est bien loin derrière nous.
Le maire sortant (divers gauche) Benoît Payan, s’il arrive en tête, comme lors des précédents sondages, dans toutes les hypothèses (28 à 26% d’intentions de vote en candidat soutenu par le PS), est loin de creuser l’écart, en étant sous la menace de Martine Vassal si celle-ci conduit la liste d’union (Renaissance, LR, Modem, Horizons, UDI) de la droite et du centre (24%).
Le maire de Marseille perd des points sur sa gauche avec la concurrence d’une possible liste d’union LFI et écologistes. Frédéric Collart, candidat société civile, cardiologue, peu connu du grand public, pointe à 20% (si Martine Vassal n’est pas candidate), entre dans le jeu avec ce sondage. D’autant que l’opinion interrogée semble plébisciter un profil de candidat issu de la société civile.
Autre pression, celle de l’extrême droite, particulièrement forte dans cette enquête, si l’on cumule les intentions de vote pour une liste RN conduite par Franck Allisio (19%) ou par Stéphane Ravier (Rassemblement Marseillais) 17%, soit un total de 36%. La menace est bien réelle et devrait teinter la campagne avec thèmes sécuritaires qui résonnent localement. Malheureusement.
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