Sophie Camard, députée suppléante de Jean-Luc Mélenchon (LFI) et Bruno Gilles (LR), candidat déclaré à la mairie de Marseille, ont été invités par Didier Davitian, président de Sciences Po Alumni Provence à débattre sur l’avenir de Marseille, à l’occasion d’un déjeuner au restaurant l’Union Nautique Marseillaise, vendredi 8 février.
Une poignée de main. Des sourires. Une photo pour immortaliser l’instant. La rencontre est cordiale entre le sénateur (LR) Bruno Gilles et Sophie Camard (LFI) et en laisse présager d’autres un tantinet plus musclées. Car dans l’assistance, les anciens étudiants des grandes écoles conviés pour assister au débat, voient dans l’affiche du jour, deux des candidats qui s’affronteront aux municipales de 2020 à Marseille. Si le sénateur LR des Bouches-du-Rhône est déjà en campagne depuis quatre mois, la députée suppléante du leader de la France insoumise s’est refusée à tout « effet d’annonce » ; mais c’est elle qui devrait mener la liste LFI pour cette prochaine échéance électorale, souffle-t-elle à Gomet’.
Quelle organisation ? Quel calendrier ? Et surtout quel projet ? Ce sera à définir dans les semaines à venir. Une chose est sûre, l’ancienne écologiste qui a mené la liste Région coopérative (EELV-Front de gauche) aux régionales de 2015, ne veut pas reproduire les erreurs du passé. Dans l’éventualité d’ententes avec d’autres partis, exit cette fois les jeux d’appareils. Si le rapprochement avec le PCF est compromis pour les européennes, Ian Brossat appelait à un travail en commun LFI-PCF en vue des municipales pour permettre « à la gauche de retrouver le pouvoir. » Au niveau local, Sophie Camard estime que c’est envisageable, mais encore une fois reste prudente.