La start-up aixoise Telaqua, spécialisée dans les systèmes d’irrigation connectés, a finalisé le mois dernier son premier tour de table. L’information est annoncée dans un communiqué du 30 avril par le cabinet Numa Avocats, conseil de l’entreprise dans cette opération. Trois fonds d’investissements ont participé à la levée de fonds de Telaqua dont l’association de promotion de l’entrepreneuriat social Makesense. Contacté par Gomet’, Telaqua ne souhaite pas divulguer le montant de l’opération ni l’identité des deux deux autres investisseurs : « On préfère parler de ce que l’on fait concrètement plutôt que de l’argent qui n’est qu’un moyen d’avancer », se contente de répondre l’un des fondateurs de la start-up, Nicolas Cavalier.
Telaqua à l’assaut du marché espagnol
Créée en 2018 par deux Marseillais, Nicolas Cavalier et Sébastien Demech, et un franco-chilien Nicolas Carvallo, Telaqua a développé une technologie couplant une application et des capteurs pour optimiser l’irrigation des exploitation agricoles. « Le but, c’est que chaque plante reçoive la bonne quantité d’eau », résume Nicolas Cavalier. La commercialisation de sa solution a démarré en janvier 2019 et Telaqua compte déjà une vingtaine d’exploitations équipées en France et au Chili. Et depuis le début de l’année, la start-up se lance sur un nouveau marché prometteur, l’Espagne : « Bien plus mature que la France sur les technologies d’irrigations car ils sont depuis longtemps confrontés à des problématique d’accès à l’eau », explique Nicolas Cavalier. Telaqua y a signé ses premiers clients qui sont en train d’être équipés, « des grandes exploitations de 100 hectares minimum de fruits et légumes et viticoles », précise le dirigeants. Il compte faire ses preuves sur ce marché en 2020 et s’étendre rapidement au Portugal dès l’année suivante.
Une version freemium de Telaqua en juin 2020
En plus de cette offensive à l’export, Telaqua prépare également une nouvelle version « Freemium » de son application pour début juin. En clair, sa solution sera gratuitement disponible pour tous les agriculteurs déjà équipés, « notre application peut s’adapter à tous les systèmes existants », promet Nicolas Cavalier. Il élargira ainsi sa base d’utilisateurs qui auront accès aux fonctions primaires de son outil, essentiellement de la programmation d’irrigations en fonction des besoins. D’autres évolutions sont en chantier : « On tend vers toujours plus de simplification d’utilisation et d’installation de notre technologie », avance Nicolas Cavalier. La société compte actuellement 6 salariés et ne communique pas son chiffre d’affaires. Elle est accompagnée par les accélérateurs de Kedge Business School et Incoplex.
Lien utile :
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