« La Demoiselle », c’est le nom de la navette électrique autonome qui va prochainement être testée entre la gare Aix TGV de l’Arbois et thecamp.
Une expérimentation de transport par navette modulaire à énergie propre et autonome baptisée « La Demoiselle » va être mise en oeuvre par la Métropole Aix-Marseille Provence en partenariat avec thecamp. Lors du conseil métropolitain du 17 octobre 2017, AMP et le campus numérique ont conclu une convention de partenariat, définissant le cadre de leur collaboration. Celle-ci se traduit avec la première action de partenariat et cette expérimentation qui sera réalisée dans un premier temps sur un axe reliant la gare TGV d’Aix-en- Provence, en tant que « hub » au technopôle de l’Arbois, soit 5,7 kilomètres, puis élargie au Pôle d’activités d’Aix-en-Provence. Jean-Pierre Serrus, vice-président de la Métropole Aix-Marseille Provence, en charge de l’agenda de la mobilité, précise qu’il ne « s’agit pas d’une mise en service, mais bien d’une expérimentation pratico-pratique dans le cadre de la capacité qu’ont les collectivités en tant qu’autorité organisatrice des transports, d’expérimenter dans le cadre de l’innovation. Pour le moment tout est à définir avec les équipes de thecamp. Que l’on soit bien d’accord, nous n’avons pas les véhicules aujourd’hui. »
L’expérimentation en zone d’activité péri-urbaine mixée à un tissu résidentiel se déroulera sur une période de 36 mois, l’objectif étant de parvenir à un résultat final d’expérimentation en 2020. « Des rapports d’étapes seront réalisés d’ici quelques mois, qui mettront en avant les premiers résultats, le point de rendez-vous, la finalité d’enregistrement de la demande des utilisateurs, le système de navigation, le nombre d’arrêt… , reprend Jean-Pierre Serrus. L’important dans cette expérimentation, c’est que l’on teste beaucoup de chose dans le domaine de l’électrique ». Même si l’ensemble du dispositif reste à définir, de l’équipement au service, celui-ci devrait toutefois cibler une clientèle d’affaire. Par ailleurs, le projet est inscrit au pacte innovation Etat/Métropole pour un montant global de 1,45 million d’euros dont 500 000 euros de financement de la part de l’Etat.