Entre les Assises régionales des transports qui se sont terminées lundi 9 octobre et les Rencontres nationales du transport public les 10 et 11 octobre prochains à Marseille, la mobilité est au cœur de l’actualité dans la métropole cette semaine. Dans ce contexte, la visite de la ministre des Transports et de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, mardi 10 octobre, est très attendue par les élus métropolitains entre autres, pour aborder l’agenda de la mobilité métropolitaine.
Les conclusions du rapport interministériel d’expertise (remis cet été au gouvernement) qui devaient être connues à la fin du mois de mars, puis juillet ensuite, se font toujours attendre. Pour Jean-Pierre Serrus, vice-président de la Métropole, en charge des transports, il ne s’agit pas d’un retard. « Il y a eu l’été au milieu, nous confiait-il, vendredi 6 octobre, à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle gare routière de l’aéroport Marseille Provence. Et puis, cette mission a été donnée par Bernard Cazeneuve, sur une décision de Manuel Valls, et aujourd’hui c’est entre les mains d’Edouard Philippe. Cela nous a permis, avec Jean-Claude Gaudin, d’avoir les premiers contacts avec Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, avec lequel une rencontre est prévue dans le courant du mois d’octobre et Elisabeth Borne, ministre des Transports avec laquelle nous allons rediscuter à l’occasion des Rencontres nationales du transport public. Nous sommes en discussion avec le gouvernement de toute façon sur la base du rapport métropolitain pour savoir dans quelle mesure l’Etat peut nous aider ».
Selon Jean-Pierre Serrus, les résultats de cette mission interministérielle devraient être rendus « plutôt » en fin d’année. Avec l’arrivée des Jeux Olympiques en 2024, l’agenda de la mobilité métropolitaine devient aussi celui de la mobilité olympique. « Nous avons évidemment très vite travaillé là-dessus, le changement des rames, les voies sur autoroute… Ce plan de la mobilité métropolitaine, c’est ce qui fera aussi le succès de ces Jeux ». Si l’Etat devra mettre la main à la poche, la Métropole Aix-Marseille Provence, elle aussi, devra financer cette agenda. Un sujet qui sera soulevé à l’occasion du débat d’orientation budgétaire, au prochain conseil métropolitain, prévu la semaine prochaine. « Il faut à la fois que l’Etat nous aide mais que nous fléchions nos investissements ».