La situation politique de Saint-Rémy-de-Provence est plus que jamais confuse à l’approche des élections municipales de mars 2020. Alors que Didier Maurin devrait conduire pour la première fois une liste Rassemblement National (RN) sur le territoire communal, deux candidats briguent l’investiture LREM. Il s’agit de l’actuel maire Hervé Chérubini (sans étiquette, ex-PS) et de Romain Thomas, un ancien collaborateur de Martine Vassal à la Métropole Aix-Marseille-Provence, qui bénéficie du soutien du parti LR.
Ce lundi 23 septembre, trois poids lourds de la politique locale sont venus au soutien de la candidature du maire sortant, en la personne des parlementaires Michel Amiel (sénateur LREM des Bouches-du-Rhône), Monica Michel (députée LREM des Bouches-du-Rhône) et Jean-François Césarini (député LREM du Vaucluse). Dans un communiqué commun, ils soulignent notamment que « Hervé Chérubini a prouvé son dévouement à ses mandats de maire et de président de la Communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles ».
Décision du comité LREM local contestée
En cela, les trois parlementaires contestent les résultats d’un « comité local Saint-Rémy En Marche, réuni en plein mois d’août avec 7 personnes présentes », qui s’est exprimé en faveur de M. Thomas à cinq voix contre deux. Sans ouvertement l’affirmer, ils remettent ainsi en question le timing très estival de ce comité, parmi lequel « de nombreux membres ont exprimé leur désaccord tant sur cette décision que sur la façon dont elle a été prise ».
De même, les trois signataires du communiqué insistent sur le bilan de M. Chérubini à la tête de Saint-Rémy-de-Provence, qu’ils qualifient de « réussite économique, sociale et environnementale », alors que Romain Thomas n’est installé que depuis deux petites années sur le territoire de la commune. Désormais, ce seront aux instances nationales de LREM de désigner le candidat officiellement investi.
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