Les démarches pour trouver un garant pour sa location peuvent être très fastidieuses si vous n’usez pas des bonnes stratégies. En effet, cette recherche peut avoir plusieurs facettes que vous devez envisager avant de prendre l’initiative. Avant toutes choses, vous devez essentiellement être conscient des différents types de garantie qui existent, mais aussi savoir qui peut se porter garant pour vous.
Les différents types de garantie
Pour votre location d’appartement au près d’un propriétaire, vous pouvez avoir besoin d’une personne physique ou morale, qui se portera garant de vous. Ainsi, on distingue plusieurs types de garantie. La première option en matière de locations d’appartements mensuelles à Paris est la garantie familiale ou amicale qui consiste à solliciter un membre de sa famille ou un ami pour être son garant. Cette option reste la plus simple, car un lien de confiance existe déjà entre les parties. Ensuite, on retrouve la garantie bancaire fournie par une institution bancaire, offrant une sécurité aussi bien au locataire qu’au propriétaire.
De plus, il existe les garanties locatives qui sont offertes par les agences immobilières et organismes. Celles-ci visent notamment à faciliter le processus de location. D’autre part, vous pouvez opter pour les services de garantie en ligne qui évaluent votre solvabilité et se portent garant pour votre location. Parmi elles, on peut citer : Cautioneo, SmartGarant ou encore GarantMe. Cependant, certains locataires peuvent opter pour le service Visale, soutenu par Action Logement. Il s’agit d’un service gratuit qui offre une garantie loyers impayés favorisant l’accessibilité au logement des jeunes actifs et étudiants.
Qui peut se porter garant ?
L’étape première de la recherche d’un garant est de savoir qui peut assumer le rôle. Les personnes les plus adaptées pour assurer cette fonction doivent être stables financièrement et en mesure de couvrir le loyer en cas d’impayés. Ainsi, il est possible de solliciter des membres de famille, des amis proches ou même des collègues. D’autre part, le locataire peut se renseigner sur les services tels que Visale ou encore SmartGarant. Cependant, les responsabilités et attentes qui découlent de cette fonction doivent être correctement clarifiées avant toute sollicitation.
Le garant doit répondre à certains critères pour être reconnu comme étant éligible. D’abord, il doit présenter une situation financière solide, à justifier avec des revenus stables. En effet, le garant doit démontrer une capacité à répondre aux obligations financières si nécessaire. Si celui-ci est propriétaire, il peut effectuer un prêt immobilier pour justifier sa capacité. De plus, la personne garante doit avoir une bonne relation avec le locataire. Les liens entre les deux parties sont très souvent considérés. Sachez tout de même que les garanties familiales et celles faites auprès des organismes reconnus sont parfois les plus solides. Toutefois, chez The Blueground, nous vous facilitons les démarches de location, nous n’exigeons généralement pas la présentation d’un garant.
Quelles sont les obligations du garant ?
Le garant au moment d’accepter de vous couvrir doit être conscient que certaines responsabilités l’incombent désormais. Ainsi, il a l’obligation de remboursement en cas de défaillance du locataire, c’est-à-dire, régler le loyer et les charges, si le locataire n’est plus en mesure de le faire. Cette obligation financière est clairement stipulée dans le contrat de bail.
Ensuite, le garant doit être prêt à communiquer avec le bailleur, pour notamment trouver des solutions alternatives en cas de problèmes. Il peut être question par exemple d’une mise en place d’un plan de paiement. De plus, le garant doit maintenir ses engagements et respecter les différents termes mentionnés dans l’acte de cautionnement. Ce n’est qu’ainsi qu’il assure la validité et l’efficacité de la garantie tout au long du contrat de location.
Quelles sont les pièces à fournir pour se porter garant ?
Une fois que vous trouvez le garant pour votre location, ce dernier devra fournir au bailleur un dossier complet. Celui-ci sera constitué de documents et de justificatifs obligatoires dont :
- Un justificatif d’identité valide ;
- Un justificatif de son activité professionnelle ;
- Un justificatif d’adresse ;
- Un justificatif de revenus ;
- Un acte de cautionnement signé qui formalise son engagement ;
- La dernière quittance de loyer ou le dernier avis de taxe foncière.
Il est important de préciser que les revenus du garant doivent être suffisants pour couvrir le montant du loyer de la location. S’il est également locataire, il doit pouvoir assurer les deux loyers et dans le cas où il est propriétaire, son prêt immobilier doit être à la hauteur.
Quelle est la période d’engagement du garant ?
Le garant peut s’engager pour le compte d’un locataire sur une période définie. Si tel est le cas, il doit remplir son rôle pendant toute la période spécifiée dans le contrat de cautionnement. Une fois que le contrat de bail est prolongé au-delà de la période, le garant n’a plus de responsabilités envers le locataire ou encore le bailleur. Il ne sera donc plus tenu de rembourser les impayés survenus après cette échéance.
Dans certains cas (décès, divorce), le garant peut demander la fin du cautionnement, conformément à ce que stipule l’acte signé. Il peut aussi décider de s’engager sur une durée non déterminée. Cette formule lui permet de se désister quand il le souhaite, sans l’accord du propriétaire. Dans ce cas, il envoie une lettre recommandée avec accusé de réception pour faire part de sa décision.
Les risques inhérents à la caution locative
Décider de se porter garant pour une location est un geste louable, mais il faudra savoir ce qu’implique cette décision. Le premier risque réside dans le fait que le locataire n’arrive plus à remplir ses obligations financières. Le garant pourrait donc devenir responsable de ces charges et devra toutes les couvrir, ce qui affectera son propre dossier financier. Ensuite, un autre risque se situe au niveau de la durée d’engagement. En effet, même si la responsabilité du garant est impliquée sur une période déterminée, les conséquences perdurent parfois même passer cette période. L’idéal pour le garant sera donc de bien prendre la mesure de la durée et des termes spécifiques énoncés dans le contrat de cautionnement.
Par ailleurs, se porter garant, c’est aussi risquer d’être entrainé dans des litiges judiciaires non négligeables. En effet, le garant peut se retrouver impliqué dans les différends entre bailleur et locataire. Ce qui en plus de prendre beaucoup de temps peut lui revenir assez couteux.