Et une pierre de plus dans le jardin disputé de la Ville de Marseille et de la Métropole. Dans un communiqué publié le 16 février, la nouvelle municipalité de Marseille propose des solutions à la Métropole Aix Marseille Provence afin de réduire les pollutions visuelles et lumineuses dans la ville.
L’adjointe au maire en charge de l’urbanisme et du développement harmonieux de la ville, Mathilde Chaboche, rappelle dans un premier temps qu’il est primordial de préserver l’identité de Marseille. Cependant, « il est temps de libérer progressivement nos espaces publics de l’impact visuel de la publicité, en centre ville, en zones naturelles comme dans les quartiers résidentiels », affirme-t-elle. Cette volonté de la municipalité s’inscrit dans le cadre de l’élaboration du prochain Règlement local de publicité intercommunal (RLPi) de compétence métropolitaine.
Pollutions visuelles et lumineuses
La pollution lumineuse est une présence anormale de la lumière. La nuit tombée, l’éclairage artificiel peut devenir gênant et avoir des conséquences sur la biodiversité et même sur la santé des habitants. D’après Mathilde Chaboche, cette initiative de la Mairie vise à adopter une politique de la ville plus respectueuse de l’environnement. « La pollution liée à la publicité est d’abord mentale et morale bien sûr, annonce l’adjointe au maire, mais aussi environnementale et lumineuse ».
La pollution visuelle, quant à elle, concerne l’affichage de publicité, notamment dans le centre ville. Selon la municipalité, un manque de vigilance sur ce point pourrait nuire à la préservation du patrimoine de Marseille. « Nous souhaitons interdire purement et simplement les publicités numériques dans le centre-ville et protéger les grandes perspectives patrimoniales dans cette zone », ajoute Mathilde Chaboche.