La présidente du Front national la joue modeste à quatre jours du premier tour des élections départementales. « Oui nous espérons une poussée électorale mais nous partons de rien avec un seul conseiller général aujourd’hui » explique-t-elle au journaliste qui l’interroge sur le nombre de conseils départementaux que le FN pourrait conquérir au soir du 29 mars.
Mais Marine le Pen devient moins humble lorsqu’il s’agit d’évoquer la probité de ses candidats. Des insultes racistes, homophobes, antisémites constatées dans ses rangs ? « C’est 0,1% de nos candidats » se défend-elle. « Il y a partout des brebis galeuses, (…) y compris dans les rédactions. » Suivez-mon regard… Elle dénonce par ailleurs le clientélisme et sait qu’elle joue sur du velours face aux casseroles des socialistes du cru (Andrieux, Guérini y passent).
La patronne du FN qui s’apprête à dîner avec quelque 300 convives qui ont déboursé 40 euros par tête pour partager sa table dans le très chic Pullman Palm Beach. MLP finit de répondre aux questions de la presse en évoquant plusieurs thèmes de campagne : la sécurité, la lutte contre la fraude au RSA, les nécessaires économies dans les budgets pour arrêter avec les hausses d’impôts ou encore la défense de la laïcité partout et tout le temps. Car selon elle c’est bien parce que la République a été trop laxiste face au « communautarisme » que le fondamentalisme s’est développé. Cette fois, place au raccourci.