Créée en 2003 à Aubagne par des anciens cadres de Gemplus, Impika était promis à un brillant avenir dans le monde des imprimantes avec sa technologie de jet d’encre « piezo-électrique ». Pourtant, six ans après son rachat par l’américain Xerox, la société va mettre la clé sous la porte le 20 décembre prochain.
Impika transformé en centre de recherche sans rentabilité propre
Suite à sa reprise par Xerox, Impika est devenu le principal centre de recherche et développement du groupe américain. Ce dernier a d’ailleurs largement investi sur le site provençal avec de nouvelles lignes de production et un show-room qui attire chaque année près de 500 prospects internationaux. De 15 millions d’euros en 2012, le chiffre d’affaires est monté à près de 40 millions d’euros en 2018. Seulement, la rentabilité n’est pas au rendez-vous. Impika affiche toujours une perte nette de 13 millions d’euros en 2018.
Son activité n’est plus liée aux ventes qui sont créditées sur les comptes de Xerox qui a récupéré le fichier client de l’entreprise aubagnaise. Résultat, l’américain a lancé un plan de sauvegarde de l’emploi qui devrait déboucher sur le licenciement des 141 salariés du site.
Les technologies d’Impika ne sont pas pour autant abandonnées. Xerox va rapatrier les activités de recherche et développement aux Etats-Unis. Les solutions créées par les fondateurs feront encore des petits mais sans le savoir-faire local.