Le département compte 10 687 hectares de vignes, soit 1,3 % de la superficie viticole nationale et environ 14 % de la superficie viticole régionale.
Elle est issue à 51 % des 17 coopératives – qui représentent 1 051 adhérents dans les Bouches-du-Rhône – et à 49 % des 153 vignerons indépendants du département. Les exploitations viticoles se concentrent principalement dans le centre et l’est des Bouches-du-Rhône où elles sont la principale activité agricole.
Mais « nous avons quand même la chance d’avoir des producteurs répartis sur l’ensemble du territoire », se félicite Marie-Pierre Callet, vice-présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, déléguée à la viticulture. Selon une enquête Agreste de 2010, le département compte 650 exploitations viticoles. Ce qui représente 13 % du total des exploitations agricoles des Bouches-du-Rhône.
Une aide à l’installation
La surface occupée par les vignes dans le département est relativement stable depuis les années 1980. Elle avait pourtant nettement diminué au cours des précédentes années puisqu’elle était de 25 651 hectares, soit plus du double, en 1970. La faute principalement aux prix des terrains. « Dans les Bouches-du-Rhône, la pression foncière est telle que nous perdons chaque année l’équivalent de 800 hectares de terres agricoles », regrette la vice-présidente du Conseil départemental.
Pour compenser ce phénomène, le Département propose une aide à l’installation pour les jeunes viticulteurs et soutient la transformation des friches en zones de culture.
Notre série sur la viticulture provençale.
Relire le 1er volet
Le millésime 2018 à la croisée des défis de la viticulture provençale
Demain :
Agriculture connectée, démarche environnementale, les nouvelles frontières viticoles