Gomet’ Media s’associe au Conseil mondial de l’eau pour vous faire découvrir chaque mois l’une des facettes de l’action de cette organisation internationale, basée à Marseille, et qui œuvre pour défendre la ressource en eau. Une action majeure à l’heure où le réchauffement climatique menace les ressources de la planète.
Nous démarrons notre voyage avec la perspective du prochain Forum mondial de l’eau qui se déroulera à Dakar en 2021, près neuf ans après celui de Marseille. En route pour notre « Marseille-Dakar » 18 mois au fil de l’eau à travers le monde.
Marseille-Dakar : rendez-vous pour le 9e Forum mondial de l’eau en 2021 (1)
Trois ans après le Brésil, le Forum mondial de l’eau revient, pour une neuvième édition qui se tiendra pour la première fois en Afrique subsaharienne. Il sera organisé dans la ville de Dakar, au Sénégal, du 22 au 27 mars 2021. Cet événement d’envergure planétaire – l’alter ego de la COP pour le climat ou du Congrès mondial de la nature pour la biodiversité – sera à cette occasion organisé conjointement par la République du Sénégal, la Ville de Dakar et le Conseil Mondial de l’Eau, ONG internationale dont le siège est à Marseille depuis plus de 20 ans et présidée par Loïc Fauchon (lire l’éditorial).
Construire un rassemblement entre Marseille et Dakar
En abritant le siège du Conseil mondial de l’eau, Marseille est une métropole résolument au cœur des enjeux qui touchent l’eau au niveau mondial. Souvent citée en tant que pont vers l’Afrique – de par son histoire, son ouverture sur la Méditerranée et ses diasporas – la cité phocéenne aura ainsi l’occasion de jouer ce rôle une fois de plus, en travaillant avec les autorités sénégalaises et dakaroises main dans la main pour ce grand rassemblement qui prendra place en 2021.
Entre Marseille et Dakar, ce sont toutes les parties prenantes du monde de l’eau, de l’environnement, de l’énergie et du climat qu’il s’agit de mobiliser, afin de mobiliser le plateau le plus exhaustif possible de décideurs, élus, politiques, experts, entreprises, chercheurs, ceux-là mêmes qui pourront alimenter les débats et apporter des réponses. Car les questions seront nombreuses, sur les enjeux qui touchent la sécurité de l’eau en tant que ressource, et sa place dans un développement harmonieux et pacifique de notre monde.
Et quel autre continent que l’Afrique pour incarner l’urgence de ces défis ? Nul doute que le Forum mondial de l’eau agira comme une « caisse de résonance », et mettra un coup de projecteur sur le continent africain, celui-là même qui doit déplorer les plus sévères pénuries d’eau. L’Afrique, dont la population doublera d’ici 2050, passant de 1,2 milliard aujourd’hui à 2,4 milliards demain, avec ce que ce chiffre comporte de conséquences prévisibles sur l’accroissement des besoins en eau, tant pour les besoins de la population que de l’agriculture.