Notre reporter Alain Masson, revient sur ce second tour des élections législatives, avec son éclairage chiffré.
Plus de la moitié des nouveaux députés des Bouches-du-Rhône sont macroniens, (9 sur 16). Une représentation à dominante féminine : cinq femmes contre quatre hommes.
Comme dans toute la région, le Front national perd ici tous ses ballottages, et n’aura plus un seul élu – mis à part le cas d’Orange, où l’emporte la ligue du Sud. Plus un seul parlementaire non plus pour le parti socialiste, ni en 13, ni sur la Côte, ni dans les Alpes. Ils étaient pourtant huit dans la précédente législature, venant des Bouches-du-Rhône.
La droite en revanche sauve cinq de ses six sièges sortants, mais perd Dominique Tian (2e) après Yves Moraine (5e). L’hypothétique succession municipale phocéenne devient plus problématique. De ce côté, une seule femme est reconduite, Valérie Boyer dans la 1ère circonscription, contre quatre hommes.
Renouvelé à Gardanne, François-Michel Lambert sera l’un des rares écologistes de ce nouvel hémicycle, tout en arborant le salutaire label élyséen. Il est le seul de cette équipe En marche à aborder un second mandat. Tous les autres feront leur grande rentrée le mardi 27 juin, afin d’élire le président de l’Assemblée nationale.
L’un des plus chevronnés des candidats, Christian Kert, battu, ne participera pas à la séance.
A l’extrême gauche, grâce à l’insoumis Jean-Luc Mélenchon et au communiste Dharréville, la représentation double, mais uniquement en provenance de l’agglomération marseillaise. Partout ailleurs domine le mot d’ordre « ni droite ni gauche ».
Au total, sur 42 élus de Paca, la République en marche s’octroie une grosse majorité : 24 fauteuils (57%); la droite en perd 10, chutant de 25 à 15 (35%). Pour compléter le tableau, orangiste, communiste et insoumis : chacun une place.
La répartition en siège dans la nouvelle Assemblée