A l’occasion du rendez-vous Smart Nexus Forum organisé à La Coque ce mardi 17 septembre 2019, les acteurs du “foncier de demain” ont eu l’opportunité d’échanger et de partager leurs expériences autour de la Smart city. En toile de fond, la technologie dite « BIM » révolutionne le secteur.
Et BIM, encore un acronyme indispensable pour enrichir son vocabulaire et communiquer sur l’aménagement intelligent d’un territoire. Si le terme BIM est un anglicisme (« Building Information Modeling »), il s’agit d’un processus intelligent basé sur une maquette numérique, évolutive et collaborative. L’objectif : travailler ensemble en toute transparence pour optimiser les métiers de l’habitat et de l’urbanisme, de la conception à l’exploitation en passant par la construction. « L’innovation, c’est le travail en 3D collectif », explique Renaud Tarrazi, architecte et patron de l’agence Map, qui a observé l’évolution de « la maquette individuelle », devenue aujourd’hui « partagée et collaborative avec les partenaires : bureaux d’études, de contrôles, clients… ».
Dans une approche concrète, Map architecture collabore actuellement avec le groupe Spie sur la construction du siège de l’aéroport Aix-Marseille Provence, avec pour feuille de route, la maîtrise de l’énergie thermique du futur édifice. «Nous pouvons lancer avec Spie des mécanismes puissants qui vont permettre à ce bâtiment d’être conçu dans les moindres détails avant d’être réalisé, c’est ce qu’on appelle l’avatar du bâtiment : cette maquette aussi vraie que nature», conclut M. Tarrazi, hautement concerné par ce bouleversement des pratiques.
Dans un registre complémentaire, Fabrice Tenneson, directeur régional Dalkia Med, évoque l’évolution des méthodes permise par les opportunités offertes par la maquette numérique. « Dans nos métiers du bâtiment, toutes les fenêtres vont être répertoriées dans la maquette, chaufferie, climatisation… Cela permet de gérer les performances énergétiques du bâtiment en exploitation, mais on peut aller bien au-delà en traitant d’autres usages comme l’occupation des salles, la gestion des numéros de téléphone, la gestion des ressources humaines », précise-t-il, tout en soulignant le caractère évolutif de la démarche, ne la limitant pas à un domaine exclusif.
Dynedoc, la plateforme en accord avec le BIM
Qui dit projet co-construit autour du BIM, dit aussi meilleure gestion des échanges d’informations. A ce titre, la start-up marseillaise Dynedoc s’illustre avec sa plateforme favorisant la communication de documents. « Nous proposons une solution aux différents acteurs, promoteurs, exploitants, concepteurs ou constructeurs, permettant de faire converger les usages documentaires et métiers sur une maquette unique : la représentation virtuelle du bâtiment », explique Philippe Escojido, fondateur de la start-up.
Dynedoc ambitionne à l’horizon 2020 d’être reconnue comme une solution performante et se donne pour objectif de « devenir la meilleure plateforme collaborative BIM pour la phase études, travaux, réceptions et mises en services des bâtiments ».
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