Brigitte Chabrol, professeur de pédiatrie au Centre Hospitalier Universitaire de Marseille, a été nommée par décret en date du 21 février 2024 membre du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE).
Brigitte Chabrol a été nommée parmi les personnalités qualifiées, choisies en raison de leur compétence et de leur intérêt pour les problèmes d’éthique, en tant que membre du personnel enseignant et hospitalier des centres hospitaliers et universitaires, sur proposition du directeur général de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
Elle est chef de service de l’Unité d’accueil pédiatrique Enfants en danger (UAPED) à l’Hôpital Enfants de la Timone. Créé en 1974 au sein de l’AP-HM (Assistance Publique Hôpitaux de Marseille), le centre hospitalier de la Timone est le plus important de la région Provence Alpes Côte d’Azur. Il est considéré par son activité, son équipement de pointe et ses moyens humains comme le troisième hôpital européen. Il regroupe un hôpital d’adultes et un bâtiment médico-technique et un hôpital d’enfants. « Marseille est l’une des rares villes de France à disposer, avec la Timone, d’un hôpital pour enfants, qui regroupe toutes les disciplines médicales et chirurgicales, véritable pôle d’excellence pour les maladies infantiles des plus courantes aux plus rares » souligne l’AP-HM
En la félicitant, François Crémieux, directeur général de l’APHM a indiqué que « cette belle reconnaissance pour ses engagements pour le soin des enfants et pour la recherche médicale honore aussi les équipes de l’AP-HM », et également Aix-Marseille Université.
Le CCNE présidé par Jean-François Delfraissy explique qu’il « met en lumière les questions éthiques soulevées par les progrès des sciences sur la santé et la société. Son rôle est de fournir un éclairage utile aux décideurs et au débat public sur les enjeux éthiques de ces progrès. Il est né il y a 40 ans, en 1983, après la naissance par fécondation in vitro du premier bébé français. Il apparut essentiel de ne pas laisser les questions du progrès de la science aux seuls scientifiques et médecins et d’ouvrir la réflexion sur les conséquences des progrès de la science aux juristes, aux philosophes, aux grands corps de l’Etat, aux cultes…»