Le sénateur LR Bruno Gilles tenait une réunion de campagne vendredi 27 septembre au Manu Beach dans le 11e arrondissement de Marseille à l’occasion d’un an de campagne pour la conquête de la mairie de Marseille.
Rattrapé par l’actualité et le décès de Jacques Chirac, devant 2000 personnes (chiffre de l’organisateur) le candidat à la mairie de Marseille a prononcé un vibrant hommage à celui qui lui « a tout appris. » (extraits et intégralité du discours ci-dessous) Bruno Gilles a notamment été à deux reprises le directeur de campagne dans les Bouches-du-Rhône de l’ancien président de la République.
L’élu a égrené les souvenirs, en présence notamment de Renaud Muselier le président de la Région, ancien ministre sous la présidence de Jacques Chirac. Le sénateur candidat à l’investiture LR pour les municipales face à Martine Vassal a également multiplié les allusions (lire ci-dessous) à la campagne actuelle en soulignant ce que Jacques Chirac lui avait enseigné : « Mon Chirac m’a appris à ne jamais abandonner. »
Repères :
Extraits du discours de Bruno Gilles> « Quand on est déterminé, rien ne peut vous arrêter. Rien. C’est l’une des grandes leçons que je retiens de lui et que j’applique, vous le savez, depuis plus d’un an maintenant. Pour les Marseillaises et les Marseillais. Pour vous. Pour Marseille. Quand certains osent encore me demander si j’irai jusqu’au bout de cette campagne, et bien aujourd’hui je leur répond comme Chirac au 20h00 d’Arlette Chabot sur Antenne 2, au début de l’année 1995, vous parlez sérieusement ou vous faites de l’humour … »
> Jacques Chirac me l’a appris, me l’a répété à de nombreuses reprises : Ce qui importe le plus, finalement, c’est rester simple, c’est conserver cette proximité, c’est prendre du plaisir à vous écouter, c’est rester humain, profondément humain. C’est aussi, parfois, agir et travailler loin des caméras, loin des projecteurs.
> Car la politique, ce n’est pas le Je Je Je. La politique, c’est de l’empathie, c’est de l’écoute. La politique, c’est le Nous Nous Nous !
> Voilà, Jacques Chirac est mort et c’est tout un pan de ma vie, de notre vie, non pas qui disparaît, mais au contraire qui remonte à ma mémoire et qui va m’inspirer encore plus pour les mois à venir. Ne jamais abandonner. Ne jamais perdre de vue que nous, femmes et hommes politiques, ne sommes pas là pour notre carrière. Nous ne sommes pas là pour additionner les mandats. Ni par goût du pouvoir. ` Non, nous faisons de la politique pour vous, pour des idéaux aussi. Chirac était un homme secret mais chaleureux. Mon Chirac m’a appris à ne jamais abandonner. »