De retour à Marseille après la réunion de conciliation organisée dans la capitale par Christian Jacob mercredi 13 novembre, patron des Républicains, Bruno Gilles, sénateur LR des Bouches-du-Rhône et candidat déclaré à la Mairie de Marseille, a donné son sentiment à Gomet’ au lendemain de ce rendez-vous qui n’a pas permis d’aboutir à un accord avec Martine Vassal, sa rivale dans la course à l’investiture. Comme il l’avait pronostiqué quelques jours auparavant.
Différences fondamentales sur les analyses
Même s’il évoque une réunion cordiale, « entre amis », Bruno Gilles ne se fait pas d’illusion sur le constat : « nos analyses sont très éloignées » concède-t-il. Cumuler les fonctions de maire de Marseille et la présidence de la Métropole Aix-Marseille Provence, comme le veut Martine Vassal, il n’y croit pas : « Il y a sans doute quelques compétences croisées, reconnaît-il, mais la tâche est tellement immense ».
En revanche, selon lui, le cumul des présidences du Département et de la Métropole relève de la cohérence : « un jour ou l’autre viendra le jour où la Métropole et le Département fusionneront, veut-il croire. Ce jour-là, avoir la même personne à la tête des deux exécutifs sera un vrai avantage ». Il persiste donc à militer en faveur d’une répartition dans laquelle il serait candidat à la tête de la Ville, et Mme Vassal à celle de la Métropole.