Jusqu’au 26 juin prochain, le Mucem prend le pari de lancer une passerelle entre Beyrouth et Marseille via le temps fort “Beyrouth Ya Beyrouth”. A cette occasion, rencontres littéraires, performances, cinémas et concerts viennent envahir le musée autour de trois grands mots, “Mémoires, guerres et représentations”, véritable fils conducteurs de la programmation. Après avoir subit une guerre civile dans les années 80, la capitale libanaise est aujourd’hui confrontée à celle qui se déroule actuellement au Proche-Orient, et accueille en son sein une multitude de réfugiés. Des artistes ont décidé d’investir la cité phocéenne afin de raconter cette histoire, leur histoire.
Au programme donc l’installation de Patrick Laffont “Sous Beyrouth” qui réimagine la scénographie du Fort Saint-Jean à la sauce libanaise, la promenade de dessins dispersée sur l’ensemble du site de Zeina Abirached (illustration Zeina Abichared, Le Piano Oriental), mais aussi une série de projections cinématographiques à partir du 20 mai. “Nahla”, “Civilisées”, “Home, Sweet Home”, “Trève”, … autant de films qui retrace l’évolution du pays à travers le regard de ses habitants.
Le 22 mai, un débat sera organisé autour des femmes cinéastes au Liban, tandis que le week-end du 4 et 5 juin sera consacré aux performances artistiques en tout genre. Le 18 juin, pour clôturer l’événement, une série de concerts prendront part sur la place d’armes du Fort Saint-Jean, entre new-wave orientale et jazz métissé. Sachez aussi qu’en parallèle de ce temps fort, un journal de 20 pages a été réalisé par l’ensemble des artistes invités. Il est mis en vente au prix de 3€50 et disponible au Mucem.
Plus d’informations sur www.mucem.org