Frédéric Chevalier n’est plus. La président fondateur de thecamp a été victime vendredi 21 juillet dans l’après-midi d’un accident de la route au volant de sa moto sur une route de Cabriès, à deux pas du plateau de l’Arbois où il construisait son campus d’innovation. A 53 ans, ce chef d’entreprise à succès qui avait lancé High Co dans les années 90, était depuis quelques années porteur d’un projet emblématique de la French Tech provençale, un campus à l’américaine : thecamp, emblème du territoire qui s’apprête à ouvrir ses portes en septembre prochain. Frédéric, que nous avions encore interviewé la semaine dernière, était habité par son projet depuis de nombreuses années. Il voulait faire de thecamp un lieu mondial susceptible de faire rayonner la Provence bien au-delà de nos frontières.
thecamp, son rêve qui lui survivra
Il avait su convaincre de nombreux investisseurs privés et publics de le suivre dans son aventure. Le site dessiné par l’architecte Corinne Vezzoni (lire sa réaction), avec laquelle il échangeait régulièrement sur l’évolution du projet, était devenu en l’espace de quelques mois l’un des lieux les plus attractifs de la métropole. Frédéric laisse seule et dans une tristesse infinie sa famille, à commencer par sa femme et ses trois enfants. Et aussi de nombreux amis et partenaires qui devront poursuivre la route qu’il a tracé avec tant d’ambition, de vision et de talent. Gomet’ perd un ami cher et un soutien indéfectible.
A tous ses proches, nous transmettons nos condoléances le plus vives. Frédéric Chevalier est parti mais le rêve de sa vie, presque achevé, va lui survivre. Nous serons là, à notre mesure, en sa mémoire, pour y participer à chaque fois que nous le pourrons.
Les réactions :
Renaud Muselier, président de la Région Paca. « J’apprends avec une profonde tristesse ce soir la disparition de Frédéric Chevalier. À sa famille, ses proches et ses amis, je veux dire toute ma peine, ma compassion et mon soutien dans cette épreuve terrible. Frédéric Chevalier incarnait pour moi l’entrepreneur génial, capable non seulement d’avoir mille idées chaque jour mais surtout d’en mettre en œuvre avec grand talent. »
Jean-Claude Gaudin, le maire de Marseille et président de la Métropole : « C’est avec une immense émotion et une profonde tristesse que j’apprends le décès brutal de Frédéric Chevalier. Je tiens à saluer la mémoire de ce brillant entrepreneur qui a contribué au rayonnement et à l’excellence de notre territoire. Son dynamisme et son talent créatif lui avaient valu une reconnaissance qui allait bien au-delà de notre région et de notre pays. (…) Mes pensées vont vers sa famille, ses enfants et ses proches, à qui j’adresse mes plus sincères condoléances. »
Martine Vassal, présidente du Département. : « Je suis extrêmement peinée après le décès accidentel de Frédéric Chevalier, survenu cet après-midi à Cabriès. Je veux apporter tout mon soutien à sa famille et à ses proches, très durement touchés par cette épreuve. La Provence, et au-delà la France, perdent l’un de leurs entrepreneurs les plus talentueux et les plus visionnaires. Je pense évidemment à The Camp, le projet qu’il avait initié et qu’il devait inaugurer dans les prochains mois. C’est une magnifique initiative, que le Département a accompagnée et qui donnera à notre territoire un formidable élan. C’est aussi un héritage exceptionnel que Frédéric Chevalier laissera à la Provence, et dont ses proches peuvent être particulièrement fiers. »
« Le meilleur d’entre nous »
Jean-Luc Chauvin, président de la CCIMP. C’est avec une infinie tristesse que les élus de la CCI Marseille Provence et son Président, Jean-Luc Chauvin, ont appris le décès de Frédéric Chevalier, fondateur de HighCo déclare la CCI dans un communiqué. « C’est une figure économique emblématique qui nous quitte » a réagi Jean-Luc Chauvin, président de la CCI Marseille Provence, qui souligne : « Leader charismatique, visionnaire inspiré, entrepreneur de génie, Frédéric incarnait pour moi l’Entreprise, l’Entreprise du futur. Il savait entrainer avec lui ses collaborateurs et au-delà, les forces vives qui font l’économie et le territoire d’aujourd’hui et de demain. (…) Nous garderons de notre ami, de notre collègue, membre de la CCIMP, le souvenir d’un homme accessible, toujours disponible, simple et à l’écoute de tous, dynamique : le souvenir qu’il fut le meilleur d’entre nous. »