L’annonce de la démission de la maire de Marseille, Michèle Rubirola, mardi 15 décembre dans l’après-midi suscite de nombreuses réactions. Le président de la Région Sud, Renaud Muselier, partage dans un communiqué sa « surprise et [mon] incompréhension. » Selon lui « Michèle Rubirola est une femme de qualité (…) Nous avions réussi à mettre en place une méthode de travail entre nos deux collectivités qui ne verra pas le jour. Il faut tout recommencer.»
Renaud Muselier (LR) estime qu’en « l’espace de six mois seulement, elle aura été dévorée par sa majorité. Son élection avait donné beaucoup
d’espoir aux Marseillais qui ont voté pour elle. Je pense à eux, car ils doivent être nombreux à se sentir floués et trompés aujourd’hui. »
Celui qui est également président de Régions de France souligne que « dans une ville particulièrement en souffrance face aux crises du COVID-19, dont les difficultés sont déjà grandes, cet épisode supplémentaire de la vie politique est désastreux. » Et de conclure : « En fin de compte, Michèle Rubirola est la première victime du Printemps Marseillais (coalition des partis de gauche et de la société civile victorieuse des dernières municipales à Marseille, NDLR). J’espère de tout cœur que Marseille ne sera pas la seconde ! »
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