Une gouvernance plus claire avec le Gipreb ?
La protection des zones humides tient également bonne place dans les priorités affichées par le rapport parlementaire. « Le conservatoire du littoral a acheté un certain nombre de terrain autour de l’Etang de Berre et je souhaite qu’il continue. Cela permettra de limiter les appétits de certains promoteurs », fait valoir Jean-Marc Zulesi. Il préconise également des campagnes de plantation de zostères, qui participent à la réoxygénation de l’eau, et la protection des palourdes, en forte disparition depuis l’anoxie de 2018, qui servent également de filtres naturels pour les polluants. Vient enfin, le dernier point, « Vital » selon le député LR Eric Diard, la gouvernance. « Dans les années précédentes, des clivages entre l’Etat, les collectivités et le Gipreb ont créé une véritable cacophonie », raconte-t-il. Les députés se sont rendus à Bruxelles pendant leur mission pour évoquer d’éventuels financements en faveur des projets de l’étang. « Ils nous ont avoué ne pas savoir qui fait quoi, ni à qui s’adresser. Si on veut des fonds européens, il faut une gouvernance claire et partagée », estime Jean-Marc Zulesi. Il propose notamment de renforcer les pouvoirs du Gipreb en l’élargissant à d’autres communes et en lui octroyant de nouvelles compétences comme une maîtrise d’ouvrage. Pour le maire de Berre, Mario Martinet, cette solution n’est pas la bonne. « Je pencherais plutôt vers la création d’un parc naturel régional de l’étang de Berre », avance-t-il.
> Document source : Le rapport en intégralité
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