Le 8 décembre l’ensemble de personnels municipaux était appelé par vote électronique à désigner leurs délégués aux instances paritaires représentatives. Globalement FO recule mais ne s’effondre pas. Moins de la moitié des 11 892 salariés se sont prononcés et au Comité social territorial, Force ouvrière perd la majorité absolue en recul de 2% avec sept sièges sur 15 face aux votes dispersés pour les autres centrales.
La CGT avec trois sièges engrange les résultats de ses combats notamment dans le secteur des bibliothèques. La FSU perd un siège et c’est le regroupement de la CFTC et de la CFE-CGC qui fait jeu égal avec la CGT avec trois sièges. L’Unsa préserve un siège et la CFDT n’arrive pas à percer dans l’univers municipal phocéen avec 220 voix et aucun siège.
C’est donc la fin d’une époque, celle de la majorité automatique pour FO qui cogérait avec le maire sans barguigner les affaires sociales. Malgré des implications sulfureuses, FO reste majoritaire surtout dans les catégories C, celles qui ont le moins voté.
Ce recul est aussi visible à la Métropole Aix Marseille Provence (voir document source ci-dessous) où FO sauve sa majorité de quelques voix mais sort à égalité de siège au Comité social territorial (CST) avec cinq sièges comme son rival la FSU qui gagne trois sièges.