Dans le cadre du « plan climat » présenté par Nicolas Hulot, pour limiter les émissions de gaz à effet de serre en France, le ministre de la Transition Ecologique se fixe 2050 pour une neutralité carbone. Au programme : la fermeture des quatre centrales à charbon du pays, parmi lesquelles celle située près de Gardanne. Ce projet de centrale biomasse, la plus grande de France, a été largement soutenu par l’Etat dans le cadre du grenelle de l’environnement. Le site est dimensionné pour brûler 850 000 tonnes de bois par an et l’énergie produite pourrait à terme représenter 6% de la production d’électricité de la région Provence-Alpes Côte d’Azur. Le groupe énergétique allemand E.On, puis sa filiale Uniper a misé gros sur ce chantier lancé en juin 2013. Au total, il a investi 256 millions d’euros dans la reconversion d’une tranche de la centrale à charbon de Gardanne. Il y emploie 180 salariés dont près de 80 pour la seule unité de biomasse.
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Uniper fait appel de l’annulation de l’autorisation d’exploitation de la centrale de Gardanne