La Semidep a annoncé qu’elle retenait l’entreprise allemande Blohm & Voss pour exploiter la grande forme de radoub des chantiers navals de La Ciotat la semaine dernière, préférant ce nouvel opérateur à la société locale Compositeworks. « Le monde économique local prend acte de cette décision, qui nous l’espérons, contribuera à une redynamisation durable de l’outil industriel de réparation navale » observe l’Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône (UPE 13) dans un communiqué. L’organisation patronale souligne que ce « développement, potentiellement facteur d’équilibre et de diversification (…) fera néanmoins l’objet d’une attention particulière du monde économique et devra s’appuyer sur les entreprises locales créatrices d’opportunités de marchés et d’emplois. »
Tandis que le maire de La Ciotat, Patrick Boré, a défendu le choix de la Semidep et jugé inadmissible la mobilisation de Compositeworks, l’UPE 13 poursuit : « Le monde économique et le monde politique se doivent d’œuvrer collectivement pour la création d’un écosystème performant dans le domaine de la réparation navale. Le projet d’ouverture pour la rentrée 2017 d’une section du CFAI de la métallurgie à La Ciotat dédiée aux métiers de la réparation navale doit être, en ce sens, l’un des objectifs communs. »
Thierry Berger, Président de l’UPE 13 à Aubagne, cité dans le communiqué espère « vivement que cette décision participera à la vitalité d’un secteur en plein essor, à la croissance économique du territoire et au développement de l’emploi, et que cette dynamique sera confortée par une stratégie concertée à l’échelle métropolitaine, porteuse de nouvelles synergies. »