Mardi 12 février s’est tenue à la préfecture de Marseille, la première réunion censée apporter des réponses aux différentes parties prenantes quant à leur avenir à la suite de la fermeture annoncée de la centrale de charbon Uniper prévue en 2022.
A la suite de ce rendez-vous, Claude Jorda, conseiller départemental du groupe Communistes et Partenaires fait part de son insatisfaction: « Notre voix n’a pas été entendue par le gouvernement. » Dans un communiqué diffusé jeudi 14 février, il accuse les représentants du gouvernement de n’avoir « eu de cesse de confirmer la décision de fermeture du groupe charbon affirmant que les inquiétudes concernant l’approvisionnement électrique de la région, l’avenir des salariés et sous-traitants seraient totalement infondés. »
Prochaine réunion le 22 février
En attendant la prochaine réunion qui devrait avoir lieu le 22 février, le conseiller départemental tous comme d’autres élus locaux, les représentants du personnel ainsi que la direction d’Uniper, continuent de faire front et réclament de nouveau un moratoire à l’image de celui de la centrale de charbon de Cordemais en Loire-Atlantique accordé par le gouvernement. Ce dernier permettrait entre autre de « laisser le temps d’organiser une reconversion pérenne en matière de production électrique » dans la région et de « mettre en place un groupe de travail dans la perspective du maintien de l’emploi, du développement économique régional et de la protection de l’environnement » espère Claude Jorda.
Marine Mardellat
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