La récolte de coquillages suspendue en Camargue

La préfecture des Bouches-du-Rhône a annoncé la suspension provisoire de la récolte des coquillages bivalves fouisseurs en provenance des Saintes-Maries-de-la-Mer. Les détails de cette mesure.

Après avoir procédé à de banales analyses, l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) a dévoilé des résultats d’analyses phytoplanctoniques non conformes aux normes de consommation humaine, il y a quelques jours.

L’établissement public en a informé la Préfecture des Bouches-du-Rhône, qui a donc suspendu la récolte et la commercialisation des coquillages bivalves fouisseurs (tellines, palourdes, coquines et autres moules ou huîtres) depuis le 12 juin dernier, et ce jusqu’à nouvel ordre. La zone concernée porte le nom de code 13.01, et concerne le golfe des Saintes-Maries-de-la-Mer, très prisé des touristes en Camargue. L’Hôtel de préfecture en a aussi proscrit toute commercialisation, par voie de conséquence.

L’Ifermer effectue des contrôles hebdomadaires de la zone. Et ce dernier lèvera l’interdiction de pêche et de commercialisation dès que des résultats plus satisfaisants seront communiqués.

Qu’est-ce que l’IFREMER ?
Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer, cet établissement public à caractère industriel et commercial, rattaché au ministère de l’Ecologie, fut créé le 5 juin 1984. Son siège se situe à Issy-les-Moulineaux. Le centre IFREMER de Méditerranée se trouve, lui, à La Seyne-sur-Mer, dans le Var, et est dirigé par Vincent Rigaud. Il emploie 93 personnes.
Ses missions vont de l’évaluation des ressources des océans au développement économique du milieu maritime, en passant par la surveillance, la prévision, la mise en valeur et la protection du monde marin et côtier.