« Nous ne lâcherons rien. » Malgré le feu vert donné ce mardi 22 septembre à la poursuite des rejets de l’usine Alteo de Gardanne au large des calanques pour une durée de 5 ans (l’enquête publique s’achève le 25 septembre), Jean-Louis Tixier, le président du conseil de développement de Marseille Provence Métropole (MPM) et également élu de La Ciotat, insiste surtout sur les conditions qui permettent un tel avis favorable. « D’abord, nous refusons la demande l’Alteo qui souhaite une autorisation pour 30 ans. Ensuite, notre position médiane (entre opposants à toute poursuite et les défenseurs coûte que coûte de l’emploi, NDLR) est assortie de conditions, notamment la création d’un suivi qui évaluera les conditions de rejets, leurs impacts et qui sera informé de l’avancée des recherches ».
Car il s’agit dans bien dans le délai de cinq ans de tout faire pour trouver une solution non polluante pour traiter les rejets de métaux lourds consécutifs à la fabrication de l’allumine au sein de l’usine de Gardanne. « Il faut mobiliser l’Etat, la communauté scientifique pour parvenir à trouver une technique qui permettent de nettoyer les rejets de leurs métaux lourds. Il y a ici des centres de recherche qui sont prêts à se mobiliser » souligne Philippe Langevin le président de la commission environnement cadre de vie, agriculture.
Pour l’ensemble des personnes impliquées, il s’agit bien d’un dossier métropolitain voire même « européen » comme le souligne Jean-Louis Tixier. La position du conseil de développement de MPM rejoint celle de la Ville de Marseille, qui la semaine dernière, a voté une résolution autorisant une prolongation de la dérogation à la législation en vigueur sur les rejets polluants d’une durée de cinq ans également.
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