De la fiscalité à l’hydrogène pour les bateaux
A ses côtés, François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône (circonscription de Gardanne) et fondateur de l’Institut national de l’économie circulaire, milite pour une augmentation de la fiscalité sur les produits pétroliers, carburants et plastiques : « Elle est très lourde sur l’emploi et beaucoup trop faible sur les ressources finies comme le pétrole », indique-t-il. Il évoque également les interdictions comme celle sur les assiettes, gobelets et couverts en plastiques proscrits à partir du 1er janvier 2020, « on pourrait l’imaginer sur d’autres produits qui ne sont pas vitaux », et des incitations aux entreprises plus nombreuses.
Comme représentant du monde économique, la CMA CGM est également présente pour ce débat. L’armateur marseillais présente ses travaux sur les nouveaux carburants. Alors qu’il vient de recevoir son premiers navire au gaz naturel liquéfié, CMA CGM anticipe déjà la suite car « si le GNL n’émet presque aucun gaz nocif dans l’atmosphère, ça reste un carburant fossile », avoue Isaac Georges Guilhem, le responsable RSE du groupe maritime. Il teste donc des biocarburants à base de résidus forestiers et d’huiles alimentaires mais mise surtout à plus long terme sur l’hydrogène : « On voit déjà des ferries naviguer à l’hydrogène mais pour le transport de marchandises, les bateaux restent jusqu’à trois mois en mer, et pour l’instant, nous n’avons pas trouver la bonne solution. Néanmoins, on va voir des choses arriver dans les dix prochaines années », espère-t-il.
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