Parmi les 300 délibérations à l’ordre du jour du conseil municipal de ce lundi 16 octobre, le rapport 206 prévoyant le renouvellement des groupes scolaires dits « Geep » (Groupement d’études et d’entreprises parisiennes) risque d’être animé.
Le parti socialiste prévoit, en effet, d’interpeller le maire sur le remplacement des 31 écoles Geep (Type Pailleron) par la construction de 34 nouveaux établissements, principalement sur le mode de financement, qui a d’ailleurs déjà provoqué des tensions dans quelques conseils d’arrondissements.
Les travaux sont évalués à un milliard d’euros sur huit ans. La Ville a choisi la forme juridique d’un « accord-cadre de marché de partenariat », qui donne lieu à trois phases de partenariats public-privé qu’on appelle PPP, et qui avait déjà suscité de vifs débats pour la L2 et le stade Vélodrome.
Une forme de financement remis en question par le président du groupe socialiste Benoît Payan. « Pendant vingt ans, on n’a fait l’entretien normal des écoles. Et maintenant, il faut en urgence les changer… » Il remet également en cause le choix de la Ville pour ce chantier « alors que la maîtrise d’ouvrage publique, selon le cabinet mandaté, était au départ inférieure de 100 millions d’euros au PPP, mais après on a rajouté une motion de risque qui ne veut rien dire. » Pour Benoît Payan, ce PPP est une « bombe nucléaire à retardement, ça se chiffrera en centaines d’euros en plus sur les impôts… »