« À l’heure où le changement climatique impose des ruptures majeures et où les tensions géopolitiques se cristallisent – comme la COP30 en cours le montre, la finance verte joue un rôle essentiel pour garantir la souveraineté économique et la compétitivité européennes » déclare l’économiste Diana Mangalagiu, professeure à Neoma Business School et chercheuse associée à l’Université d’Oxford, en prélude à son intervention en ouverture des 3es Rencontres de la finance verte organisées par Gomet’ vendredi matin 21 novembre 2025 à Marseille.

A cette occasion elle explorera « comment, malgré les tensions croissantes et les défis du populisme et du climatoscepticisme, l’Europe peut et doit conjuguer ambition climatique et résilience industrielle. En accélérant ses investissements durables, l’Europe peut rester un acteur de premier plan dans la transition bas-carbone. »
Sur fond de COP 30 et du paquet Omnibus I
« Les enseignements encore partiels de la COP30 et de l’adoption récente du paquet législatif « Omnibus I”, assouplissant les obligations des entreprises en matière de devoir de vigilance et de transparence, tant saluée par les uns que décriée par les autres, illustrent une dynamique importante : le besoin d’un cadre renforcé, mais pragmatique qui soutient l’innovation, tout en garantissant la transparence et un engagement fort observe Diana Mangalagiu. Sa prise de parole vendredi analysera également les tendances actuelles et les leviers d’action prometteurs pour accélérer la transition bas-carbone. A ne pas manquer, inscrivez-vous !
Diana Mangalagiu : l’expertise internationale et l’engagement pour la planète
Diana Mangalagiu, professeure à Neoma Business School et chercheuse associée à l’Université d’Oxford, a une approche originale grâce à une double formation, à la fois en sciences naturelles (doctorat en intelligence artificielle de l’École Polytechnique, master en physique, master en microélectronique) et en sciences sociales (master en sociologie et master en management).

Elle est membre du conseil d’administration du Global climate forum. Elle a cofondé l’Initiative pour le dialogue entre science, société et politique. Elle fut la coprésidente de la sixième évaluation globale de l’environnement de l’UNEP, le programme des Nations unies pour l’environnement et auteur principal coordinateur pour l’IPBES, la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services). Elle intervient pour les gouvernements, entreprises, ONG et organisations internationales à travers le monde et vit entre Paris et Oxford.
Diana Mangalagiu a une observation fine des changements climatiques, des politiques nationales, comme des mutations planétaires, sans céder ni à l’angélisme, ni au défaitisme.
Les articles récents de Diana Mangalagiu
Comment le Pacte vert est instrumentalisé par les populistes en Europe centrale et de l’Est (The Conversation)
Enabling sustainable transitions in coal and carbon-intensive regions: Interdisciplinary social science perspectives (Science Direct)
Positive Tipping Points Towards Sustainability (Springer Nature)
Navigating New Horizons: A global foresight report on planetary health and human wellbeing (Unep/ISC)
IPBES Nexus Assessment: Interlinkages among biodiversity, water, food, health and climate change: Summary for Policymakers (Zenodo)














