François Bernardini est ressorti mercredi 11 décembre au soir libre et sans mise en examen des bureaux de la Gendarmerie de Paris, où il était placé en garde à vue depuis la veille. Très rapidement, il a tenu à s’expliquer sur cette affaire et a organisé une conférence de presse jeudi en fin d’après-midi dans son bureau de l’hôtel de Ville d’Istres. « Il y a dans cette affaire une volonté de porter véritablement à mon encontre des accusations désobligeantes, à la suite du rapport de la Chambre Régionale des Comptes (CRC). Aujourd’hui, à l’issue de l’audition du PNF, la vérité dans cette affaire se fait jour (…) En effet l’élément le plus infamant de la malversation n’apparait nullement dans l’audition que j’ai eu avec les enquêteurs parisiens du PNF. Il en va de mon honneur, aucune turpitude ou malversation n’ont été relevées par le parquet et je me doit de le dire haut et fort aux istréens », a-t-il déclaré devant les journalistes.
Des faits sans « fondement réel »
Le maire d’Istres affirme être « serein » dans cette affaire et raconte le déroulé de son entrevue avec les gendarmes dans le cadre de l’enquête menée par le Parquet National Financier sur sa gestion de la Ville : « Nous avons effectivement abordé divers aspects de ce dossier de manière constructive et avec courtoisie. Un débat fructueux qui a permis de mettre au clair divers points du dossier même si il me reste des points d’information complémentaire à communiquer aux enquêteurs, ce que je ferai le plus rapidement possible », assure-t-il. François Bernardini réfute ainsi toutes les accusations qui lui sont portées : « Qu’il s’agisse de l’appartement que j’ai acquis à son juste prix, avec un emprunt, qu’il s’agisse des accusations d’emploi fictif de Mr Colonna ou encore d’opérations immobilières ou commerciales, soit disant « irrégulières », j’ai pu démontrer sans aucune difficultés aux enquêteurs qu’il s’agit de faits qui n’ont pas de fondement réel », affirme-t-il.
Élu en 2001 à la mairie d’Istres, il a déjà dû abandonner son mandat à cause d’une condamnation de 18 mois de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité et pour « abus de confiance ». De retour en 2008, il récupère son siège et se fait réélire en 2014. Et François Bernardini compte bien rempiler en se présentant à sa propre succession aux prochaines élections de mars prochain. « J’aborde le suite de ce dossier avec confiance et j’apporterai les réponses restées en suspend dans les plus bref délais aux enquêteurs du PNF. Je sais que la vérité va se manifester hautement et clairement », conclut François Bernardini.
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