![[Environnement] L’avenir du littoral en débat à la Villa Méditerranée](https://gomet.net/wp-content/uploads/2015/10/Capture-d’écran-2015-10-14-à-12.07.51.png)
La décision sera soumise au vote de la prochaine assemblée plénière de la Région le 16 octobre prochain. « J’envisage de soumettre à l’approbation des élus de la Région le choix de la société Kléber Rossillon pour la réalisation et l’exploitation d’un centre d’interprétation archéologique dédié à la Grotte Cosquer, dans l’actuel bâtiment de la Villa Méditerranée » annonce Renaud Muselier dans un communiqué diffusé mardi 1er octobre. La même source précise que la Région restera propriétaire du bâtiment controversé inauguré en 2013 sous l’ancienne mandature régionale. L’équipe qui réalisera la réplique Cosquer, l’exploitera pour le compte de la Région sur les 25 prochaines années.
Vezzoni, Eiffage et Arc-en-Scène dans le groupement
Kleber Rossillon, gère neuf sites touristiques en France, parmi lesquels le musée de la grotte Chauvet en Ardèche. La société avait à ses côtés l’architecte marseillaise Corinne Vezzoni (mandataire concepteur) et le groupe Eiffage ainsi que la société Arc-en-Scène, qui a réalisé la scénographie de Chauvet. En face, L’autre finaliste de la consultation était André Stern, architecte marseillais attaché depuis longtemps au projet de réplique de la grotte Cosquer. Il était soutenu par une filiale d’Engie, Culturespaces (Hôtel de Caumont à Aix, Cathédrale d’images au Baux-de-Provence.)
« Le contrat sous forme de concession, confie au délégataire, l’exploitation, l’entretien, la promotion et le développement d’un centre d’interprétation de haute qualité culturelle et scientifique » précise la Région qui ajoute : « Le principe d’un investissement public initial limité à 10M€ pour la collectivité a été arrêté, dans un plafond de 50% de dépenses portées par le délégataire : la société Kleber Rossillon, a proposé d’aller même au-delà, puisque son apport sera de 13 millions d’euros. En outre, sa proposition vise à exploiter le lieu 355 jours par an, sans percevoir de subvention de fonctionnement. »
Archéologie sous-marine et changement climatique
Enfin, « au-delà de la grotte Cosquer, le délégataire travaillera à la mise en œuvre d’une offre culturelle réunissant les thèmes suivants, comme socle de développement de ce nouvel équipement : le patrimoine archéologique de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la connaissance des sociétés sans écriture du bassin méditerranéen, l’archéologie sous-marine, et le changement climatique. »
Les études préalables établissent un objectif minimal de 500 000 visiteurs par an. L’ouverture au public du centre d’interprétation archéologique «grotte Cosquer » est espérée pour juin 2022.
Liens utiles :
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