« Je n’ai jamais fait partie d’un cercle décisionnaire, familial »
Eloignement de Maryse Joissains avec les Aixois, éloignement avec lui-même. Il parle d’une « cassure » il y un an, alors que les élus de la majorité du conseil municipal aixois signent une pétition de soutien à la Maire, alors jugée en première instance pour « détournement et prise illégale d’intérêts ». « Ils ont tous signé, sauf moi » raconte-t-il, expliquant : « il n’est pas dans mon éducation de me prononcer sur une décision de justice ». Mais à l’en croire, le problème viendrait de plus loin.
« En 12 ans, je n’ai jamais eu de repas en tête-à-tête avec Maryse Joissans, pour discuter » déplore Jean-Marc Perrin. « J’ai essayé de faire mon travail loyalement, poursuit-il. Néanmoins, son mode de gouvernance ne me convenait plus », dit-il, dénonçant la mainmise d’un « groupe familial et d’affiliés ». Pour déloger le système en place, il voit d’ailleurs large : « J’ai composé une liste de gens où je ne regarde pas la couleur politique, dès l’instant qu’il n’y a ni extrême-droite, ni extrême-gauche ».
Dans une démarche de rassemblement « au-delà des partis » très dans l’ère du temps, il affirme néanmoins pouvoir compter sur le « soutien de deux élues majeures au sein de la majorité, à savoir Muriel Hernandez et Danièle Brunet » – respectivement ex-adjointes aux quartiers de Val Saint-André et de Luynes, avant l’annonce prochaine d’un troisième renfort de poids, qu’il ne souhaite pas révéler tout de suite. Il a depuis notre entretien annoncé sur Twitter le renfort de Jean-Jacques Politano. Il compte également s’appuyer sur des personnalités de la société civile pour faire vivre sa campagne.