« J’ai demandé l’investiture de mon parti »
De fait, Jean-Marc Perrin tente d’agréger le plus de légitimité possible autour de sa candidature. Et notamment celle de sa famille politique, les Républicains, qu’il « respecte énormément ». Il explique : « les ténors politiques sont embarrassés. J’ai demandé l’investiture de mon parti. Pourtant, la CNI ne s’est pas réunie pour le cas d’Aix, qui est singulier et sensible », ajoutant : « je crois qu’on attend de savoir si la Cour de cassation se prononce ». Or pour l’heure, il n’existe aucune clarté sur l’agenda judiciaire de l’actuelle Maire d’Aix-en-Provence.
En attendant, l’élu de la Duranne dit avoir déposé son dossier auprès d’Eric Ciotti, qui préside la CNI chez LR, et affirme que les différents membres en ont été informés. « J’ai fait le job, explique-t-il, j’ai rencontré mes pairs politiques. Maintenant, je préfère aller rencontrer les Aixois que de passer du temps rue de Vaugirard au siège LR ». De fait, il laisse entendre qu’il ira jusqu’au bout, avec ou sans investiture : « ce qui m’intéresse le plus, c’est le soutien des aixois » expose-t-il sans ambage.
Concentré sur sa candidature, il rechigne d’ailleurs à commenter celles de ses concurrents à la fonction de première édile aixois : « je les respecte tous, ils me respectent tous, j’ai de bons rapports avec les uns et les autres ». Disant sa sympathie pour Dominique Sassoon, il réserve une petite phrase à Anne-Laurence Petel, députée LREM d’Aix et candidate à la Mairie, sans la nommer : « vouloir gérer une ville, ce n’est pas la même chose qu’être député. Etre élu local, ça n’a rien à voir avec le confort des dorures du Palais Bourbon » prévient-il.