Réunis au sein du Groupama Stadium de Lyon mardi 18 février, les parties prenantes ont officiellement acté la création du comité d’organisation des jeux olympiques d’hiver 2030, à l’occasion d’une assemblée générale constitutive à laquelle ont assisté le président de la région Sud, Renaud Muselier, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Fabrice Pannekoucke, ainsi que la ministre des sports Marie Barsacq et l’ex-Premier ministre Michel Barnier.
Ce Cojop Alpes françaises 2030 sera dirigé par Edgar Grospiron, ex-champion olympique, dont la candidature avait été proposée vendredi 14 février, à la suite du désistement de Martin Fourcade sur fond de désaccords avec les organisateurs.
« Les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver Alpes Françaises 2030 passent aujourd’hui, du projet au concret. Le COJOP est désormais créé et sera bientôt pleinement opérationnel. L’enjeu est immense : organiser des Jeux en cinq ans avec des moyens optimisés, tout en garantissant un événement d’exception, fidèle aux exigences olympiques et paralympiques et aux attentes des territoires » s’est ainsi réjoui ainsi le nouveau chef de file des JO.
JO d’hiver 2030 : « l’anti-Sotchi, l’anti-Pékin » promet Renaud Muselier
De son côté, le président de la région Sud Renaud Muselier réitère sa promesse de faire des jeux « à taille humaine et durables, exemplaires. » « Ce sera l’anti-Sotchi, l’anti-Pékin », promet ainsi l’élu régional, en référence aux précédentes éditions des jeux d’hiver.
Le président du comité régional de tourisme François De Canson, qui siègera au sein du conseil d’administration, précise par voie de communiqué les mesures qui seront prises pour limiter l’impact écologique : il cite ainsi « la réutilisation des infrastructures existantes », la construction exclusive de bâtiments qui « trouveront un usage évident après les Jeux de 2030 » et enfin l’appui sur « des expertises qui existent localement. »
« Ces Jeux d’Hiver, qui se dérouleront dans les Alpes Françaises, premier domaine skiable de France, sont l’occasion de démontrer que l’avenir de la montagne se conjugue avec un tourisme aussi puissant que responsable. Ensemble, nous imaginerons la montagne de 2050 » assure en conclusion le président du CRT.
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