Condamnée à 12 mois de prison de sursis et 10 ans d’inégibilité le 18 juillet dernier par le Tribunal Correctionnel de Montpellier pour l’embauche de Sylvie Roche, une collaboratrice chargée de la maltraitance animale, la promotion éclair d’Omar Achouri, son chauffeur et la création de deux emplois pour les enfants de ce dernier, la maire LR d’Aix-en-Provence réagit le même jour. « La justice a été saisie sur la base de trois lettres anonymes », souligne-t-elle dans un communiqué. Maryse Joissains précise que Sylvie Roche est « une ancienne inspectrice de la SPA » et que « la création de ce poste et son financement ne sont pas contestés. C’est la mission qui l’est. » De même, elle précise concernant la promotion à un poste de catégorie A de son collaborateur : « La réglementation a totalement été respectée. »
L’avocat de Maryse Joissains, Maître Stasi, a selon elle qualifié cette décision « d’incroyable » car : « les deux personnes bénéficiaires n’ont (fort heureusement) pas été poursuivies, il n’y a eu aucun emploi fictif, aucun enrichissement personnel, aucune alerte des autorités de contrôle des collectivités territoriales sur une possible irrégularité concernant la mission de l’un et la promotion de l’autre. »
Maître Stasi a ainsi interjeté appel de la décision rendue, ce qui suspend la condamnation. « Je continuerai donc à assumer mes responsabilités de Maire et de Présidente du Territoire dans l’exigence qui est la mienne depuis 18 ans, c’est-à-dire le respect du contribuable, de l’argent public, du bien être des habitants et de l’attractivité de la Ville d’Aix-en-Provence et du Territoire du Pays d’Aix », conclut Maryse Joissains.
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