Jean-Claude Mas, dirigeant de la société PIP, condamné à quatre ans de prison en première instance se retrouve devant la justice aujourd’hui. Il comparaît, en appel cette fois-ci devant la cour d’Aix-en-Provence. Les débats sont prévus pour durer jusqu’au 27 novembre. A Marseille, lors de la première instance, Jean-Claude Mas avait été condamné pour «tromperie aggravée », il avait décidé de faire appel de cette décision.
Les indemnisations des milliers de femmes victimes des prothèses PIP ne pourront cependant pas dépasser 3000 euros. Jean-Claude Mas étant insolvable. La justice considère toujours à ce stade de la procédure que le gel utilisé dans les prothèses est impropre à la consommation. Le dirigeant de PIP avait réussi à hisser sa société au quatrième rang mondial des producteurs. 18402 femmes ont subi une explantation de leur prothèse.