Les préfets de police et du département ont reçu les dirigeants d’Uber France, mardi 10 novembre, afin de s’entretenir sur l’utilisation de la très controversée application UberX dans les Bouches-du-Rhône. UberX avait été lancée en riposte de l’interdiction à Marseille et dans plusieurs villes, de l’interdiction d’utilisation de Uber Pop. Dans un communiqué, la préfecture explique : « Cet entretien a permis de rappeler aux dirigeants d’Uber la règlementation applicable en matière de transport de personnes à titre onéreux. Les préfets ont également pu souligner les nombreuses irrégularités relevées par les services de police et les services administratifs à l’occasion des contrôles de chauffeurs se livrant à cette activité, en particulier de chauffeurs partenaires de la société Uber. »
Rappelons que le 22 octobre dernier, l’usage de l’application UberX avait été interdit dans certains lieux de Marseille, par arrêté préfectoral, comme la gare Saint-Charles ou l’aéroport Marseille-Provence. La préfecture reproche aux chauffeurs Uber « une utilisation relevant de la maraude réservée aux seuls taxis : ainsi, certains conducteurs et/ou sociétés ayant le statut de voiture avec chauffeur (VTC) ne respectent pas les dispositions imposant au conducteur, après achèvement d’une prestation, le retour au lieu d’établissement de l’exploitant ou dans un lieu autorisé. »
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